mercredi 29 décembre 2010

Des intellectuels européens et africains contre une intervention militaire de la CEDEAO.


De nombreux intellectuels français et africains, ont invité ce mercredi 29 décembre dans une lettre ouverte à "enrayer la menace de guerre" qui pèse sur la Côte d'Ivoire, rejetant toute intervention armée dans ce pays en crise, un mois après l'élection présidentielle.


Ces intellectuels, parmi lesquels le sociologue suisse Jean Ziegler, le politologue français Michel Galy, l’ancien délégué pour l'Afrique du PS Guy Labertit, l'écrivain d'origine camerounaise Calixthe Beyala et l'auteur malienne Aminata Dramane Traoré, se déclarent "profondément convaincus qu'une intervention militaire en Côte d'Ivoire serait de nature à aggraver une situation qui est suffisamment tragique, et plongera à coup sûr le pays et la sous-région dans la tourmente".


"Les signataires de la présente lettre ouverte en appellent aux opinions publiques de toutes les nations et aux gouvernements de tous les pays épris de démocratie, de paix et de liberté, afin d'enrayer la menace de guerre qui plane sur ce pays", poursuivent-ils.


A noter que trois présidents mandatés par la CEDEAO, oraganisation sous-régionale qui avait menacé d’utiliser l’option militaire, étaient en Côte d’Ivoire mardi pour trouver une solution pacifique à la crise ivoirienne.

Ouattara Lacinan / Source: AFP

Voici le plan Kahia 2 de l'armée française pour assassiner Gbagbo


Le document est classé « Secret défense ». Grâce à des amitiés dans certains milieux français, nous en avons obtenu copie. Il a été à Paris. Il porte la griffe du général de brigade Didier Castres, adjoint du Centre de planification et de conduite des opérations de l’état-major des armées françaises, 14, rue Saint Dominique, 75700 Paris SP 07. Il était initialement adressé au général de brigade Francis Autran (commandant de la Force Licorne entre le 10 décembre 2009 et le 10 juin 2010) à Abidjan. Ce document a dû être réactualisé, exactement un mois avant le premier tour de la présidentielle ivoirienne, le 1er octobre 2010. Il a dû atterrir dans les mains du général Jean Pierre Palasset qui commande la force Licorne depuis le 10 juin 2010. Il a pour objet d’expliquer et de détailler l’opération montée par la DGSE pour renverser le président Gbagbo, quel que soit le verdict des urnes. Cette opération a pour nom de code « RCI/opération LICORNE : KAHIA 2/30 MILITAIRES COS-DIVISION ACTION DGSE ».

Ce document vient éclairer tous ceux qui croient que les Ivoiriens accusent à tort le gouvernement français de comploter contre la Côte d’Ivoire. A lire et à conserver pour l’histoire. Contexte général La signature de l'Accord de Ouagadougou intervient après un mois de négociations directes conduites sous l'égide de Blaise Compaoré, président burkinabé et président en exercice de la Cedeao, ancien allié de Gbagbo ,avant d'être accusé par celui-ci de complot à son encontre. Le Dialogue direct inter-Ivoiriens proposé par Laurent Gbagbo en décembre 2006, en plein enlisement diplomatique et militaire, visait à court-circuiter les nombreux médiateurs extérieurs, en particulier l'Onu et le Groupe de travail international, considéré comme la voix du Conseil de sécurité. Exit les occidentaux, les 3500 Français de l'opération Licorne, les 9100 casques bleus de l'Onuci, exit également le Premier ministre soutenu par la communauté internationale, Charles Konan Banny. Laurent Gbagbo et Guillaume Soro s'arrogent les rôles principaux de la transition ivoirienne. L'Accord de Ouagadougou prévoit des disposilions concernant les principaux points de divergence : l'identification des citoyens ivoiriens en vue des élections, le désarmement des miliciens et l'intégration des états-majors et forces armées dans une structure unifiée. Sur la question de l'identification des citoyens ivoiriens, les parties au dialogue inter-lvoiriens conviennent de la reprise sur l'ensemble du territoire des audiences foraines pour une période de trois mois «dès la mise en place du nouveau gouvernement issu de l'accord». Ces audiences foraines doivent notamment délivrer des jugements supplétifs tenant lieu de certificats de naissance à des personnes nées en Côte d'Ivoire mais qui n'ont jamais été déclarées à l'état civil Ces documents, actes de naissance et jugements supplétifs, permettront aux citoyens âgés de 18 ans et plus de s'inscrire sur la liste électorale et de se voir délivrer, par la suite, leur carte d'identité nationale et leur carte d'électeur. Des élections présidentielles “ouvertes, démocratiques et transparentes” devraient suivre l'aboutissement du processus d'identification des citoyens. Concernant les forces combattantes - les Forces armées nationales de la Côte d'Ivoire (FANCI), loyales au président Gbagbo, et les rebelles des Forces armées des Forces Nouvelles (FAFN) - l'Accord prévoit le regroupement des milices sur 17 sites prévus à cet effet en vue de leur désarmement, démobilisation et réinsertion, Un service civique leur est offert, «dans le but de les encadrer et de les former pour de futurs emplois civils ou militaires», L'intégration des deux formations rivales dans une armée unifiée doit se faire sous la direction d'un Centre de commandement intégré (CCI), organe paritaire commandé conjointement par le chef d'état-major général des Fanci, Philippe Mangou, et le chef d'état-major des FAFN, Soumaïla Bakayoko. Le CCI sera chargé de : - «la contribution à l'élaboration de la politique de défense et de sécurité ; - la mise en œuvre du Programme national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (Pnddr), sous la supervision des Forces impartiales ; - l'opérationnalisation des tâches militaires et de sécurité liées au processus de sortie de crise ; - la sécurisation des audiences foraines, des opérations d'identification, ainsi que la sécurité du processus électoral ; - la mise en place d'unités militaires et paramilitaires mixtes ; - la coordination des mesures visant à garantir la protection de la libre circulation des personnes et des biens sur toute l'étendue du territoire national». En outre, l'Accord ouvre l’amnistie aux “crimes et délits relatifs aux atteintes à la sûreté de l'Etat liés aux troubles qui ont secoué la Côte d'Ivoire et commis entre le 17 septembre 2000 et la date d'entrée en vigueur du présent Accord, à l 'exclusion des crimes économiques, des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité». De même, les sanctions personnelles votées par le Conseil dé sécurité des Nations unies doivent être levées. Enfin, l’accord demande le retrait progressif des forces françaises participant à l'Opération Licorne et de l'Onuci. Les premières doivent quitter la zone de confiance séparant le nord du sud et rebaptisée «ligne verte», une ligne imaginaire allant d'est en ouest, jalonnée de postes d'observation occupés par les forces françaises dont la présence serait réduite de moitié tous les deux mois jusqu'à leur suppression totale. Des corps de police mixtes. composés de rebelles et des Forces de défense et de sécurité (FOS). La mise en œuvre de l'accord est placée sous l'évaluation d'un Comité d'évaluation et d'accompagnement (CEA) composé d'un président (le Facilitateur , i.e. Blaise Compaoré, ou son représentant) et de trois représentants respectifs des deux parties à l'accord (Gbagbo et Soro). Ce sont ces deux parties qui décideront éventuellement d'élargir le Comité à d'autres membres de la classe politique ivoirienne. Marginalisés par le Dialogue direct inter-Ivoiriens, les autres candidats à la présidence, Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), et Alassane Dramane Ouattara, président du Rassemblement des républicains (RDR), candidat de l'Elysée, sont appelés à siéger aux côtés de Soro et de Gbagbo au Cadre permanent et de réconciliation, un “organe de veille et de dialogue permanent” ayant pour objectif “de renforcer la cohésion nationale”. Il se dégage de cet accord une volonté de fermer les yeux sur les conflits et rancunes passés au profit d'une maîtrise, par Laurent Gbagbo et GuiIlaume Soro, de la vie politique et du processus de réconciliation nationale. La communauté internationale qui avait trouvé dans la nomination de Charles Konan Banny au poste de Premier ministre un contrepoids à la capacité de nuisance de Laurent Gbagbo, jugé en partie responsable des obstacles qui ont émaillé le processus de transition qui devait éventuellement se conclure par la tenue d'élections présidentielles, se trouve écartée de l'accord. Pourtant, il s'agit moins d'un désaveu complet de la communauté internationale par les acteurs ivoiriens que d'une tentative de gestion interne de la crise, compte tenu de la méfiance persistant entre les acteurs. L'ONUCI et l'Opération Licorne demeurent pertinentes dans ce contexte, même si leur mission doit être adaptée en conséquence. Tel est bien le sens de l'Accord qui n’exige pas le retrait complet des forces étrangères avant la tenue des élections. Ainsi. le processus du Ddr est soumis à la supervision des “forces impartiales” (opération Licorne et Onuci), de même que la “ligne verte”, anciennement “zone de confiance”. Depuis la signature de l’Accord, le décret entérinant la création du Centre de commandement intégré a été promulgué par Laurent Gbagbo le 18 mars, tandis que les chefs d'état-major respectifs des Fanci et des Fafn ont pris connaissance de l’Accord et de leur rôle dans la restructuration des forces armées ivoiriennes. Lassitude ou optimisme, la communauté internationale a réagi promptement à la signature de l'Accord. L'Union africaine a demandé officiellement à l'Onu de réduire le nombre de ses casques bleus, la France a annoncé la diminution du nombre de ses forces participant à l'opération Licorne de 3500 à 3000, et le Fmi a annoncé une visite prochaine sur place. La vigilance reste évidemment de mise. Dans cette perspective, des investigations menées en profondeur par les éléments de la communauté française du renseignement et les principaux alliés engagés avec eIle dans la résolution du conflit ivoirien ont permis de mettre au jour la volonté non avouée du clan présidentielle de bloquer l'avancée du processus électoral qui devrait, selon les différents accords, débuter le 31 octobre par l'élection présidentielle. Contexte spécifique La directive CEMA citée en référence dans la présente fiche d'orientation générale s'est profondément inspirée des conclusions des recherches qui ont été menées sur le théâtre ivoirien pour confier au Centre de planification et de conduite des opérations de l'état-major des armées françaises l'évaluation d'une opération assez spécifique dont la coordination sera confiée au COMANFOR. Le Centre de planification et de conduite des opérations qui se retrouve au cœur KAHIA2 s'est vu confier, conformément à ses missions régaliennes et en tant que centre nerveux de la chaîne de commandement opérationnel en amont, la veille stratégique et la planification, puis en aval la conduite de cette opération voulue et décidée par les autorités politiques françaises au plus haut niveau en vue d'obtenir un changement d'interlocuteur au sommet de l’Etat ivoirien, garantissant par effet induit le maintien du leadership français dans la sous-région.

Les travaux conduits par la chaîne planification ont consisté à dégager une stratégie spécifique pour anticiper les visées bellicistes du clan présidentiel, en établissant une synthèse des évolutions des risques de crise et à préparer les options militaires proposées au Cema. A cet égard, le caractère transverse des options proposées à la haute hiérarchie militaire dans la planification et la conduite de l'opération en projection permettra d'éviter qu'il y ait une rupture au moment du passage de la planification à la conduite de l'opération dans un délai relativement cours. II est recommandé au Comanfor, maître d'œuvre sur le théâtre ivoirien de KAHlA2, de mettre en place une cellule de crise commandée par un officier supérieur de son choix afin d'en 2 (deux) compétences complémentaire. 1- Une compétence géostratégique qui sera le fait d'officiers d'expérience chargés de l'anticipation opérationnelle et de synthèse apportant une expertise géostratégique avec un découpage du théâtre ivoirien. Il va s'agir de procéder lors de l'opération en projection, au déploiement des unités spécialisées du service action de la DGSE afin de neutraliser les principaux sites institutionnels, les résidences officielles et non officielles des présidents des institutions, les principaux bâtiments civils et militaires présentant un intérêt avéré qui seront préalablement localisées par le système Helios. 2- Une compétence fonctionnelle prenant en compte la logistique, la conduite, les systèmes de communication et le renseignement en profondeur. Toutes ces données seront fournies en temps réel par les bureaux J pour “Joint”. Il s'agit d'une structure dérivée de la structure Otan. Cette organisation fonctionnelle sera complétée par des cellules d'expertise particulières et par les officiers de liaison Drm/Dgse présents sur le théâtre ivoirien.

Le bataillon de Licorne devra conduire, dans le cadre de la stratégie validée par le Cema, à compter du 30/09/2010, un exercice de franchissement amphibie sur les bords de la lagune ébrié, à proximité de l'ex- camp du 43ème Bima. L'objectif sera de valider Ies savoir-faire tactiques des équipages du peloton d'éclairage et d'investigation qui sera déployé. Cette opération spéciale et clandestine a une haute valeur stratégique pour les plus hautes autorités politiques françaises et leurs alliés civils et militaires ivoiriens discrètement impliqués dans le dispositif opérationnel qui œuvre à l'avènement au soir du 31 octobre d'un nouvel ordre politique dans ce pays où les intérêts économiques et militaires doivent être maintenus et renforcés.

Prévue pour ne durer que 48 heures, l'opération Kahia 2, selon la capacité opérationnelle retenue, devra s'exécuter dans le secret le plus complet en lignes arriere ennemies et avec un effectif réduit de 30 commandos du COS pour la partie officielle et de la division action pour ce qui est de l'aspect clandestin. Les commandos du Commandement des opérations spéciales (Cos) qui ont la capacité d'intervenir dans les 3 (trois) dimensions : terre, air et mer, se chargeront de la collecte des données pour l'Ema, qui, après analyses, appréciera de déployer un effectif et du matériel plus important. 6 (six) petits groupes de 5 (cinq) éléments seront déposés en avant-garde et rejoindront graduellement l'arrière des lignes ennemies par leurs propres moyens et transmettront les préparatifs du clan présidentiel ivoirien. 5 (cinq) éléments du 13ème Rdp indispensable dans la recherche et la transmission des données seront mis à contribution. 5 (cinq) nageurs du commando Hubert prépositionné à Lomé seront planifiés pour arriver la nuit sur la côte abidjanaise. Ce commando sera chargé de préparer l'arrivée éventuelle par voie de mer de combattants hostiles au régime ivoirien imposé par les accords de Ouagadougou préparés par la division action de la Dgse. Au cours de cette opération de portée hautement stratégique, les commandos du Cos et du service action de la Dgse qui seront directement en projection ont discrètement été présentés au Cema en marge de la préparation à laquelle ils ont pris part sous le commandement du général Hogard. Il s'est agi d'un exercice final d'un cycle de préparation sur 6 (six) mois dédié à KAHIA2 avant leur projection sur le théâtre ivoirien.

La composante essentielle pour cette opération s'articulera autour des éléments du premier cercle du Cos. Leur mission ne sera pas de remplacer les unités existantes sur le théâtre ivoirien. Mais de créer et réaliser une mission dans un environnement très hostile et spécifique. 1 - Le 1er Rpima 2 - Les commandos marine (Forfusco) 3 - Le Cpa 10 4 - Le 12ème Rdp 5 - Le Daos 6 - L'antenne Ciet 7 - L'Ehs Seront les principales composantes de Kahia 2.

mardi 28 décembre 2010

Didier Julia, député UMP : "La position officielle de la France sur la situation ivoirienne n'est pas partagée par l'ensemble des parlementaires."



La mise en garde d’un député sarkozyste

La position officielle de la France sur la situation ivoirienne n'est pas partagée par l'ensemble des parlementaires. À gauche, certains élus, comme Henri Emmanuelli, François Loncle ou l'ancien ministre Hubert Védrine, s'interrogent. Au sein de l'UMP aussi, certains députés estiment que la position de la France devient dangereuse pour ses intérêts en Afrique. Didier Julia, député UMP de Seine-et-Marne et membre de la commission des affaires étrangères, nous a fait savoir qu'il a sondé ses collègues et que 30 à 40% d'entre eux commençaient à changer de ligne. Il a décidé de briser la chape de plomb et il a accordé son premier entretien sur cette affaire à Kernews, mardi 28 décembre, au micro de Yannick Urrien.
Kernews : Tous vos collègues parlent de l’accrochage que vous auriez eu avec Michèle Alliot-Marie lors de la dernière réunion du groupe UMP de l’Assemblée nationale, quelques jours avant Noël… Que s’est-il passé ?

Didier Julia : J'ai eu l'occasion, lors de la réunion du groupe UMP qui rassemble tous les députés, en l'absence de François Fillon, de poser trois questions à Madame Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères. Ma première question était de savoir pourquoi la France s'engage-t-elle au premier plan dans un problème de politique intérieure qui concerne la Côte d'Ivoire. La deuxième question : pourquoi le gouvernement français envisage-t-il de prendre des mesures de rétorsion à l'égard de l'entourage du président sortant de Côte d'Ivoire, qui serait à Paris, en leur retirant leurs visas et leurs passeports, alors que cela peut mettre en danger les 15 000 Français qui sont en Côte d'Ivoire et qui subiraient la même procédure. La troisième question : si les soldats français devaient ouvrir le feu sur des Ivoiriens pour un problème de politique intérieure ivoirienne, ce serait une abominable image pour la France, un recul de 50 ans, époque de la canonnière de la colonisation. Au XXIème siècle, ne serait-ce pas vraiment une régression du point de vue historique ? Ces trois questions ont suscité une colère extrêmement violente de Madame Alliot-Marie et cela m'a beaucoup étonné de la part d'un ministre qui se présente comme étant de tradition gaulliste. Le fait pour la France de s'identifier à la position américaine, qui est anti Gbagbo, parce qu'ils n'ont jamais pu conquérir les marchés de Côte d'Ivoire, ce n'est pas une position gaulliste. La position gaulliste, c'est d'abord le respect des pays et de leur indépendance. Ensuite, nous ne sommes pas des supplétifs des Américains dans la politique mondiale. J'ai été frappé par cette réaction passionnelle. J'ai eu l'occasion de passer une note au premier ministre François Fillon en lui disant que l'intérêt de la France et la morale en politique voulaient que nous laissions les pays de l'Union africaine s'occuper de la Côte d'Ivoire et que ce n'était certainement pas à l'ancienne colonie d’imposer son point de vue. Le premier ministre partage tout-à-fait cette approche du problème ivoirien.
Selon certaines indiscrétions émanant de vos collègues, Michèle Alliot-Marie, en privé, aurait des doutes sur la sincérité du scrutin annoncé par l'ONU… Qu'en pensez-vous ?

Notre problème, ce n'est pas d'être pro Gbagbo ou pro Ouattara… Nous nous interrogeons tous en commission des affaires étrangères et je peux dire que l'opinion majoritaire, de tous ceux qui s'intéressent au problème, est de dire qu'il y avait d’un côté une commission soi-disant indépendante, qui était sous le contrôle des Américains, en tout cas sous le contrôle des opposants au président Gbagbo et, de l’autre, un Conseil constitutionnel dont on dit que ce sont des amis de Monsieur Gbagbo, mais c'est quand même le Conseil constitutionnel… Par conséquent, je connais le nord de la Côte d'Ivoire qui est entre les mains de chefs de guerre qui pratiquent, comme chacun sait, le racket sur le coton et le diamant, et il était impossible aux populations qui sont sous leur tutelle de voter autrement que ce qu'elles ont voté. Donc, le problème de la légalité discutable dans le Nord est un réel problème.

Nous avons reçu des témoignages précis d'assesseurs représentant le candidat Gbagbo qui ont dû quitter le bureau de vote à 9 heures du matin parce qu'on les menaçait avec une kalachnikov…

Oui, au sein de la commission indépendante aussi, il y avait deux assesseurs représentant le candidat Gbagbo, contre dix, et ils ont aussi fait l'objet de menaces. Par conséquent, les conclusions de la commission indépendante posent vraiment un problème. Mais je n'en veux pas à Michèle Alliot-Marie. C'est une femme pour laquelle j'ai de l'amitié et une certaine admiration. Ce qui m'inquiète plutôt, c'est qu'elle incarne une tradition gaulliste et, si son attitude l'amenait à soutenir aveuglément le point de vue américain et à ne pas respecter la réalité du scrutin pour des raisons qui m'échappent, eh bien, je dis que son image en pâtirait.

Comment analysez-vous l'influence des médias sur ce dossier ? Il n'y a aucune explication précise sur le fond de l'affaire, on n’entend aucun discours contradictoire, mais une dialectique de guerre et de diabolisation…

Les médias agissent de la même façon dans tous les domaines. Tout le monde a hurlé contre Éric Woerth en le qualifiant d’escroc, de voleur, de menteur, de truqueur, de profiteur… Aujourd'hui, plus personne n'en parle. Lorsqu'ils s'apercevront tous qu’ils se sont trompés, il y en a pas un qui aura l'honnêteté de le dire. Il y aura une petite ligne disant que Monsieur Woerth n'était finalement pas concerné par les problèmes sur lesquels il était critiqué. J'ai connu cela à propos de l'affaire irakienne : ils se sont déchaînés contre nous pendant dix jours ! Le procureur général et les juges ont conclu que l'accusation de collusion avec une puissance étrangère pour intenter aux intérêts fondamentaux de la France était une affaire purement ubuesque et sans fondement. Nous avons été totalement relaxés et nous avons eu droit à trois lignes dans les journaux… Regardez, toute la presse s'est déchaînée sur le problème des retraites. A l'étranger, certains pensaient que la France était sens dessus dessous et que c'était la révolution dans la rue… Tout le monde nous interrogeait sur le désordre de la société française et plus personne ne parle des retraites aujourd'hui ! Dans la presse française, tout le monde va dans le même sens et, lorsqu'ils feront marche arrière, on va passer à autre chose…

Alors, faisons un peu de prospective, car chaque opération de désinformation qui a été entreprise a des conséquences sur une décennie. La conséquence de la première guerre du Golfe a été l'émergence de l'islamisme radical et des attentats du 11 septembre 2001…

C’est vrai…

La deuxième guerre a entraîné le massacre des chrétiens d'Irak et d'Orient, qui doivent fuir leurs pays respectifs…

Oui…

Alors, quelles seront les conséquences de cette affaire ivoirienne ?

J'ai dit à Michèle Alliot-Marie que si nous continuons dans cette voie, les Français seront tous remplacés par les Chinois, les Brésiliens, les Indiens, et la France disparaîtra de l'Afrique. C'est très dommage. J'ai aidé le président Sarkozy à être élu, je soutiens son action réformatrice très méritante en France, mais je ne peux pas suivre une politique mondiale lorsqu'elle met en cause l'influence et la crédibilité de la France dans un continent, surtout l'Afrique, qui est le continent d'avenir. En 2050, l'Afrique sera plus peuplée que la Chine. C'est un continent en pleine expansion économique, qui est en train de s'organiser, dont les ressources sont considérables, et c'est vraiment un continent d'avenir. La France risque de se couper pendant longtemps d'un pays d'avenir. Si cela s'amplifiait, ce serait une grave régression.

samedi 25 décembre 2010

LA Franc-Maçonnerie et les chefs d'états Africains - İzle, Dinle, İndir - VideoLife

LA Franc-Maçonnerie et les chefs d'états Africains - Cliquez ici pour voir la vidéo

Côte d’Ivoire : Comment et pourquoi nous devons lutter contre l’asphyxie économique que la France veut nous imposer (1ère partie).



Depuis le Jeudi 23 décembre 2010, la France a fini par mettre à exécution sa menace d’asphyxie financière du peuple de Côte d’Ivoire pour la seule gloire d’Alassane Dramane Ouattara l’homme par qui et pour qui le malheur arrive et s’abat sur 20 millions d’habitants. Cette décision en soi n’est aucunement surprenante eu égard à la puissance prépondérante de Paris dans le processus de décision de la BCEAO et de la BEAC. D’ailleurs par cet acte, les plus sceptiques des africains qui en doutaient viennent de comprendre que la zone franc et la BCEAO ou la BEAC qui les représentent sont des machins sous les ordres de Paris.
Ce que l’UEMOA vient donc de décider n’est rien d’autre que le reflet de la volonté de Paris de mettre en difficulté non pas le Président GBAGBO mais plutôt le peuple de Côte d’Ivoire dans l’espoir de retourner les populations ainsi appauvries et miséreuses contre les institutions de la République. Face donc à cette situation point n’est besoin de continuer à tergiverser, la Côte d’Ivoire doit se rendre maître de la suite du processus en posant des actes qui contribueront définitivement à couper l’ombrageux cordon ombilico-financier qui nous lie à Paris depuis des lustres. Il faut donc agir ici et maintenant et ne pas attendre le prochain coup tordu de Sarkozy.
A- Ils auront peut-être la signature à la BCEAO, mais nous avons la maîtrise de l’économie réelle en Côte d’Ivoire
En annonçant pompeusement le transfert du pouvoir de signature et donc de décision de la Côte d’Ivoire à la république hôtelière du golf d’Alassane Ouattara, la France et l’UEMOA s’adonnent à ce qu’il convient dans ce cas d’appeler « un effet d’annonce » ou encore « angoisse de l’efficience».
En effet si la Côte d’Ivoire réelle « pas celle du golf hôtel » ne peut plus avoir accès à son compte de la BCEAO rien ne l’oblige à continuer d’alimenter celui ci mais surtout à participer au financement du compte d’opération de la BCEAO ouvert au trésor public français qui oblige la banque centrale depuis 2005 à déposer 50% de ses réserves de change auprès du trésor français, en contrepartie de la convertibilité illimitée garantie par la France et surtout de la possibilité de découvert accordée au pays de la zone franc. Ces réserves étant utilisées sur le principe de la solidarité, la Côte d’ivoire pays le plus riche de l’UEMOA (environ 40% des richesses produites) cotisait donc pour les autres pays de ladite zone. En d’autres termes les richesses produites en Côte d’Ivoire servaient à financer les déficits budgétaires du Sénégal, du Burkina, du Mali, du Niger, du Togo, du Benin et de la Guinée Bissau au nom du sacro saint principe de solidarité.
Cela est démontré dans le rapport annuel de la SGBCI 2009 à la page 4/41 qui stipule :
« Affectée en 2009 par la crise économique mondiale, la zone de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a néanmoins fait preuve de résistance. Bien qu’en retrait par rapport aux prévisions initiales (4,9%), son taux de croissance est ressorti à 2,9% contre 3,7% en 2008. Les mesures de soutien adoptées par les Institutions communautaires et les Etats membres ont eu des effets positifs, en particulier l’injection dans l’économie régionale de plus de 700 milliards destinés à l’apurement des arriérés intérieurs. Mais les finances publiques ont été mises à mal. Dans l’ensemble de la zone, le déficit budgétaire global s’est ainsi creusé, passant de 2,2% du PIB en 2008 à 3,3% en 2009.
Grâce au recul des cours du pétrole et à la faible variation des prix des produits alimentaires, le taux d’inflation moyen, qui avait atteint un niveau record en 2008 (7,4%), s’est fortement replié (1,1%).
En Côte d’Ivoire, l’embellie économique, constatée l’année précédente, s’est raffermie, comme en témoigne l’accélération du taux de croissance du PIB (3,7% contre +2,3% en 2008). »
Remercions donc DIEU de la possibilité qui nous est désormais offerte de disposer de la totalité de nos ressources financières. Maintenant tout ce qu’il nous reste à faire c’est de convoyer toutes nos recettes douanières et fiscales collectées sur l’ensemble de la zone gouvernementale non plus à la BCEAO mais au trésor ivoirien. Les recettes de l’état provenant à plus de 80% des impôts et des douanes, le gouvernement du 1er ministre AKE Ngbo devrait largement avoir les moyens de mettre en œuvre l’ambitieux programme de gouvernement du Président GBAGBO. Pour cela il suffit que les ivoiriens continuent de vaquer à leurs occupations professionnelles et à rester sourds aux appels à la désobéissance civile des rebelles comme ils l’ont fait jusqu’à présent. La France se sachant impuissante sur ce plan va continuer sur sa lancée négative pendant encore quelques mois dans le but d’abattre le moral du peuple, il faudra donc tenir coûte que coûte. Contrairement à l’angoisse des premiers instants, les ivoiriens doivent donc prendre conscience que la répudiation de la signature des autorités légales et légitimes de la République de Côte d’Ivoire est en fait une possibilité de mise en exergue du génie ivoirien. Pour ce faire nous devons par tous les moyens redevenir maîtres de la situation et non plus la subir.
B- Redevenons maître de la situation
En effet si nous continuons de subir les assauts de ceux dont les économies ont besoin de nous pour s’en sortir, la Côte d’Ivoire risque d’être toujours en train de chercher des stratégies pour répondre aux multiples attaques à venir. Toute l’énergie dépensée à cet effet ne nous permettra pas d’agir dans le sens du développement économique et du bien être de la population. Le fait d’être toujours l’objet d’attaques et de mise en difficultés des pays très pauvres comme le Burkina ou le Sénégal nous décrédibilise sur les marchés financiers. Il convient alors de prendre des initiatives offensives afin de mettre l’ennemi dans une position inconfortable qui puisse nous permettre de nous atteler à notre développement. Le faisant nous gagnerons en crédibilité vis-à-vis des investisseurs mondiaux qui contrairement aux apparences n’obéissent qu’à la probabilité de gains offertes par les différentes perspectives. Nous devons poser les actions suivantes :
1- Maitrisons d’abord notre économie
Le fait que les banques étrangères (SGBCI, BICICI, SIB) aient mis des difficultés pour procéder au paiement des salaires ordonné par le gouvernement du président GBAGBO et de son premier ministre AKE Ngbo le Jeudi 23 décembre dernier illustre la faiblesse des pays africains francophones et l’incapacité de tout pays à se développer lorsque son système économique est maîtrisé par des acteurs extérieurs dont les actions peuvent être contradictoires à l’intérêt général. Ils l’ont fait parce que Paris le leur a demandé et surtout parcequ’on a contribué à les rendre puissants chez nous. Ne soyons pas naïfs en écoutant les raisons farfelues qu’ils ont avancés pour se défendre. L’état doit ici et maintenant sévir par des actes concrets sinon tant qu’ils seront toujours aussi forts nous ne nous développerons jamais. Le développement économique passe par la maîtrise de la monnaie a-t-on coutume de dire. Nous devons donc affaiblir les banques françaises au profit des banques détenues par l’état ou des investisseurs ivoiriens.
1.1 Les fonctionnaires ivoiriens doivent faire virer leurs salaires dans les banques ivoiriennes (BNI, Versus, BHCI, BIAO, Banque Atlantique
Pourquoi ?
Ci-joint deux éléments extraits des rapports d’activité de la BICICI (année 2008) et de la SGBCI en ce qui concerne l’année 2009.
SGBCI page 11/41: « La SGBCI a su tirer parti d’une conjoncture économique plutôt favorable. Tout en poursuivant son programme de modernisation et de développement, elle a fait preuve de dynamisme sur le plan commercial, vis-à-vis de toutes les catégories de clientèle. Elle s’est aussi employée à améliorer la qualité de ses prestations, réalisant dans ce domaine des progrès significatifs. Malgré l’arrivée des nouveaux concurrents, notre Etablissement a renforcé sa position de leader. Ses parts de marché (en moyenne mensuelle) se sont ainsi établies à 21,5% pour les crédits à la clientèle et 22% pour les dépôts de même catégorie. »
Plus loin on lire : « Au 31 décembre les créances productives sur la clientèle s’élevaient à 428,4 milliards, en hausse de 22,8% par rapport à fin 2008. Elles ont été modérément gonflées en fin d’année par les concours consentis aux opérateurs de la filière cacaoyère, qui ont culminé à cette époque. »
BICICI page 12/40 : « La BICICI a poursuivi sa politique mesurée de développement au cours de l’année 2008, consolidant ainsi sa position d’acteur majeur au sein du marché bancaire en Côte d’Ivoire.
La tendance affichée au premier semestre 2008, s’est poursuivie avec des résultats qui se sont encore améliorés en fin d’année. »
Plus loin il est écris : « Cette Évolution des encours de crédit a pu être couverte par des dépôts clientèle conséquents que la BICICI, grâce à sa réputation de solidité et de sérieux, a collecté sans avoir à recourir à des ressources exceptionnelles ou chères. »
Les banques françaises comme le démontrent les passages ci-dessus tirés de leur rapport annuels gagnent beaucoup d’argent en Côte d’Ivoire. En effet pour allouer un crédit, une banque à besoin d’avoir des dépôts conséquents. L’activité du retail banking (banque de détail) étant principalement basé sur le binôme dépôts/crédits, ces banques là ont plus besoin des salaires des fonctionnaires ivoiriens qu’elles ne veulent le faire croire. Salaires (revenus réguliers) qui constituent la garantie principale sur laquelle se basent les établissements financiers pour l’octroi de crédits en tous genres. Les fonctionnaires ivoiriens devraient donc ouvrir massivement des comptes dans les banques ivoiriennes pour y percevoir leurs salaires et autres émoluments au lieu de continuer à enrichir les banques étrangères aux ordres de Paris. Cette action devrait permettre de considérablement amoindrir la capacité de nuisance futur des ses banques non coopérantes avec le gouvernement GBAGBO car le bras de fer financier avec Paris risque de devenir très tendu dans les semaines à venir. Ils convient donc de se rassurer quand à la volonté des acteurs financiers opérants dans la zone gouvernementale d’aider le gouvernement dans ses initiatives économiques futures. Vaut mieux donc renforcer la puissance financière des banques détenues par l’état ou des capitaux majoritairement ivoiriens au détriment des banques étrangères…………J3A

mercredi 22 décembre 2010

cette image en dit long....


Cette photo en dit long sur la position des USA dans la crise en Côte d'Ivoire.
Le président Barack Obama et sa femme en compagnie de Youssouf Bakayoko (au milieu) président de la CEI qui a proclamé les résultats provisoires après le délai légal de trois jours dans le QG d'un candidat à l'Hotel du Golf.
Les Etats Unis d'Amérique ou l'administration Obama, pour information, dit ne reconnaître que les résultats proclamés par Youssouf Bakayoko.
A vous de vous faire une idée.

mardi 21 décembre 2010

Voici comment Ouattara et Soro comptent établir un Etat de droit.

Attention les âmes sensibles s'en abstenir.

Ce que vous allez voir s'est passé à Touba, une ville du nord contrôlée par les Forces nouvelles de Soro Guillaume (Rébellion ivoirienne).

Il s'agit de 10 jeunes gens accusés de vols de mouton.
La sentence qui s'en suit, comme vous allez le constater, est sans pitié.
Ce sont des atrocités qui ont été commises par les rebelles seulement deux mois avant le premier tour des élections. Comment peut-on imaginer des élections libres dans un tel contexte, de surcroît sans isoloir ?

Les images parlent d'elles-mêmes.



Après avoir torturé et exécuté sommairement une dizaine de prétendus voleurs de moutons en public, le bourreau est félicité par le reporter qui a probablement réalisé ce film afin de terroriser les populations du nord, et rendre compte de la « bonne gestion » du pays aux cadres des forces nouvelles.
Voilà ce qui doit aussi inquiéter l'ONU, Amnesty international et toutes les organisations des droits de l'homme.

lundi 20 décembre 2010

Gary Bush un journaiste americain dit tout sur la guerre au golf et à Tiébissou


Ceux que vous voyez ci-dessus sont des rebelles de Ouattara, quittant son siège de campagne, l’hôtel du golf, dans leur tentative de prendre par les armes la RTI,la télévision nationale le jeudi afin de la remettre à Ouattara. Ils ont été confrontés à un feu intense et décimés. Ils ont perdu un de leurs dirigeants, probablement Idrissa Ouattara dit Wattao.

Toutes leurs armes leur ont été fournies à l'hôtel du Golf par la France et l'ONU qui agissent comme ignorants tous ces faits. Certains des rebelles portaient des uniformes de l’ONU. Aujourd'hui, l'armée ivoirienne a détaillé, à la télévision tous ces faits. Certains groupes civils de droits de l’homme demandent au président Gbagbo de suspendre les relations diplomatiques avec la France et de demander à tous les soldats français de quitter la côte d'Ivoire. Gbagbo agira t-il ? La question, comme toujours, demeure.

Ces « soldats » rebelles sont ce que AP, Reuters, et d'autres appellent « civils ». Le jeudi, 10 soldats de l'armée de Côte d'Ivoire ont été tués sur plusieurs fronts. À l'Hôtel du Golf seul, 38 des rebelles de Ouattara ont été envoyés en enfer. Ni Reuters, ni AFP ni AP n’en parle. Mais lorsque vous entendez les rebelles, ils ne peuvent s’empêcher d’en parler.

Soro Guillaume a promis de passer à l’attaque une fois encore ce vendredi. Mais aucun de ses « soldats » ne s’est présenté. Peut-être que l'ONU et la France étaient en train de les réarmer après les lourdes pertes qu'ils ont subi. Ce sont ces mêmes rebelles qui occupent le nord de la Côte d'Ivoire depuis 2002. 40 km au nord de Yamoussoukro, un autre groupe de rebelles de Ouattara venant de Bouaké a tenté de faire main basse sur Tiébissou. Mais l'armée de côte d'Ivoire les y attendait. Encore une fois, ils ont subi de lourdes pertes. La France et les rebelles de Ouattara n'ont jamais désarmés. Ils sont encore dans le nord où le viol et le meurtre sont leur jeu favori. Néanmoins vous n'entendrez rien à ce sujet. Aujourd'hui, la représentante de l'Amérique à l'ONU, *Susan Rice, lors d'une conférence de presse, a parlé des évènements d’Abidjan. Lorsqu'elle a été interrogée sur les rebelles attaquant Tiebissou, elle a tenté d'éviter la question, avant de répondre que ce n'était pas important en termes d’attaque. Ah Oui ! Pas important, lorsqu’une bande de rebelles lourdement armés s'attaquent à une ville. Merci Susan ! Ouattara n’a plus d’options militaires à Abidjan, à moins que la France, comme en 2004, attaque Abidjan.

Et je ne pense pas que France s’y essayera à nouveau La seule véritable option qui reste à Sarkozy c’est de faire du bruit avec ses alliés européens qui ne savent rien de la crise. Sarkozy ment au monde entier. Et tout le monde écoute, parce qu'il a un gros microphone. Mais nous sommes là en grand nombre pour informer tous les africains. Même s'il est vrai que nos voix sont submergées dans la propagande française. Gbagbo doit gagner pour que la démocratie l'emporte. Un politicien qui envahit un pays avec des assassins sans cœur ne devrait jamais être autorisé à devenir président, même avec l'aide de l'ensemble de l'Organisation des Nations Unies et 95 % des élections truquées. L'indépendance de la France n'est pas gratuite. Ne laissons pas Sarkozy installer une autre marionnette française en Afrique. Du moins, pas en Côte d'Ivoire. Gary Bush, 17 décembre 2010 Une traduction de Laurent I-Best

dimanche 19 décembre 2010

Fiers Ivoiriens, l'heure de la mobilisation a sonné !

Fiers Ivoiriens et amis de la Côte d'Ivoire, l'heure de la mobilisation pour la patrie et l'indépendance économique a sonné. c'est une mobilisation qui fait appel à toute l'intelligentsia aussi bien ivoirienne, africaine qu'à toutes les intelligences sans exclusion pour un développement durable de l'Afrique toute entière en passant par la Côte d'Ivoire. C'est une lutte qui, loin d'être violente, se veut engagée pour une véritable indépendance économique de l'Afrique noire en particulier et de tous les peuples exploités qui ne connaissent pas encore le bonheur de bénéficier pleinement des richesses de leurs sous-sols.

Fiers ivoiriens et amis de la Côte d'ivoire l'heure de sauver ce beau pays qui est le sien est arrivée.

Pour mieux vous rendre compte de l'urgence, je vous offre une vidéo. Cliquez ici pour la visualiser.


Si vous voulez partager avec nous ce noble combat, nous vous invitons à nous rejoindre en vous inscrivant sur ce formulaire qui est à votre droite.
Merci et que Dieu bénisse la Côte d'Ivoire et à travers elle, toute l'Afrique.