samedi 22 janvier 2011

La Cedeao entre l'esclave des champs et l'esclave des plantations: Certains Chefs d'Etat africains se comportent de façon humiliante, 50 ans après les


Le 22 janvier 2011 par IvoireBusiness - Parmi les idées prônées et soutenues par l'activiste noir américain MALCOM X dans les années 60, la philosophie du nègre des champs et du nègre domestique, allusion

pataude aux noirs qui veulent demeurer éternellement esclaves dans leur esprit, demeure toujours d'actualité vu le comportement humiliant et dégradant de certains de nos chefs d'Etat africains, membres de la Cedeao dans l'actuelle impasse politique ivoirienne! Pis, certaines figures emblématiques de l'unité africaine tels Kwamé N'krumah, Lumumba, pourraient sans doute se retourner dans leur sépulture, vu la posture de certains chefs d'Etat dans l'actuelle crise politique ivoirienne!
Le constat amer est que l'Afrique n'a pas pu se départir des complexes néocoloniaux pour s'affirmer en tant qu'Etats souverains au 21ème siècle...
Evoquant les pressions directes de la pseudo communauté internationale sur certains chefs d'Etat de la cedeao, nous nous rendons donc à l'évidence et apprenons à nos dépens que certains parmi eux demeurent toujours des maquereaux soumis au pouvoir néo-colonial de l'occident.
La maxime du nègre des champs et du nègre domestique de Malcom X n'a guère évolué dans un contexte de cinquantenaire africain où l'immense majorité de l'élite africaine connait une mutation politique ostentatoire. Aujourd’hui et plus que jamais, la liberté du continent africain dont l'expérimentation politique s'active en Côte d'ivoire est un challenge majeur à relever historiquement face aux gardes chiournes de l'impérialisme et du néocolonialisme.

Yves T Bouazo

mercredi 19 janvier 2011

A défaut d'avoir le feu de l'ONU, la France et certains pays de la CEDEAO se prépare à la guerre contre la Côte d'Ivoire



En réalité, la CEDEAO et l’Union africaine, manipulées par la France, ont décidé de faire la guerre contre la Côte d’Ivoire. C’est ce qui explique le radicalisme dont le candidat malheureux à la présidentielle, Alassane Ouattara, fait preuve depuis. Assuré qu’il est de l’appui militaire pour déloger le président Gbagbo du palais.

En effet, selon des sources informées, ce sont au total 12 chars, 5 porte-chars, 5 camions de transport de troupes de 45 tonnes chacun, 5 véhicules avant blindé qui sont arrivés mardi à Bouaké. La place forte de la rébellion attend mercredi, le débarquement de 400 soldats burkinabè et 300 soldats sénégalais.

L’offensive militaire de Sarkozy, qui se cache derrière Compaoré, Goodluck Jonathan, Faure Eyadéma et autres marionnettes africaines, est imminente. C’est pourquoi la villégiature de Raila Odinga à Abidjan ne doit pas tromper. Elle vise non seulement à endormir mais à surtout donner un vernis de légalité à l’action criminelle que la France veut entreprendre sur les bords de la lagune Ebrié. Car en définitive, il faut faire admettre à l’opinion que le président Gbagbo est le problème et qu’il faut le dégager pour que les choses se normalisent.

Et comme le dit le numéro un ivoirien, ce serait la première fois en Afrique et dans le monde que des forces armées sont levées pour aller combattre dans un pays, au motif qu’une élection s’est mal déroulée. Et pourtant, ce ne sont pas les occasions qui ont manqué, tant dans certains pays africains des fraudes grossières et ubuesques ont été perpétrées sans que cela n’émeuve personne. On a encore en mémoire, l’image des militaires togolais fuyant avec des urnes volées, lors de la dernière présidentielle qui a vu Faure Eyadéma triompher par la fraude. Mais ce monsieur, toute honte bue, fait partie de la coalition qui dit vouloir restaurer la démocratie en Côte d’Ivoire.

C’est donc à un grand moment de l’histoire que le monde entier va assister. Des tueurs de démocratie tel Compaoré, agrégés dans une coalition de diable, vont attaquer un pays parce qu’un candidat de l’étranger, Alassane Ouattara en l’occurrence, refuse d’admettre sa défaite. Mais comme il est l’ami de l’exploiteur Sarkozy dont il veut assurer les intérêts, il bénéficie de son soutien. Pour soumettre la Côte d’Ivoire. Toutefois, la donne dont ils ne tiennent pas compte, c’est la détermination des forces de défense et sécurité de Côte d’Ivoire et du peuple ivoirien à ne pas s’agenouiller devant l’injustice.

L’histoire fourmillent d’exemples où des peuples déterminés ont fait plier l’échine à des nations qui sur le papier ne pouvaient pas être défaites. La France qui plastronne et roule les mécaniques, la France qui n’a jamais gagné de guerre dans l’histoire, la France qui a pris une déculottée à Dien Bien Phu devrait le savoir. Les Etats-Unis aussi. Le Vietnam n’est pas si loin. Et l’Afghanistan est si proche. En tout état de cause, la Côte d’Ivoire et ses dignes fils piaffent d’impatience. Le chemin de la libération n’est plus loin.

STS
souleymanetsenn@yahoo.fr

lundi 17 janvier 2011

En meeting à Anono - Blé Goudé aux jeunes : " Tenez-vous prêts ! "



C’est un Charles Blé Goudé porté par une égale fougue qui s’exprimait, samedi après-midi, devant les jeunes à la Riviera-Anono. Le discours du leader de jeunesse est demeuré ferme : " L’Onu déçoit en Côte d'Ivoire. Elle pirate les fréquences de radio. Ce n’est pas digne d’une telle institution. Nous amènerons l`Onu à nous considérer. Soyez prêts. Nous n'avons plus d’autre choix que de mener ce combat ".
Charles Blé Goudé a estimé que les adversaires de Laurent Gbagbo avaient " concocté tous les plans possibles". "Ils ont tenté de diviser l’armée mais elle est restée en phase avec le peuple (ivoirien)...Ils ont fermé les portes, les fenêtres et foncent à présent vers nous avec les chars. Nous n`avons pas d`autre choix que de nous défendre", a évoqué le "général de la rue" qui se définit " ministre 100%, leader de jeunesse 100%". Au nombreux public qui attendait du "général" un mot d’ordre, il en a eu pour son déplacement: "Tenez-vous prêts ! Vos voisins gênants partiront bientôt". Charles Blé Goudé faisait ici allusion à Alassane Ouattara, président élu selon la communauté internationale mais retranché au golf hôtel dans le quartier de la Riviera en compagnie de son gouvernement.


Blé Goudé a expliqué à son auditoire que la France, ancien colonisateur et les nations unies entendaient " se débarrasser de Laurent Gbagbo en vue de réorganiser leur système". "On veut que Gbagbo accepte d`être complice d`une destruction de la Côte d`Ivoire. Ça jamais!", a signifié Charles Blé Goudé. Il a assuré avoir été " touché" par l`attitude des jeunes du village Anono, lesquels ont régulièrement arrêté des convois de l’Onuci pour dire leur mécontentement. "C’est une façon pour vous de manifester votre soutien à l`action du président Laurent Gbagbo", a analysé Blé Goudé.

Le meeting était organisé par la jeunesse d’Anono qui avait souhaité se " montrer mobilisée" pour défendre les Institutions ivoiriennes. Outre Charles Blé Goudé, principal orateur, étaient présents d`autres responsables: Stéphane Kipré, président de l’Union des nouvelles générations, Konaté Navigué, secrétaire national à la Jeunesse du Front populaire ivoirien... Etaient également présentes les autorités coutumières d'Anono.

Source: Soir Info

samedi 15 janvier 2011

M. Choi, représentant de l'ONU en Côte d'ivoire a induit en erreur toute la communauté internationale, selon l'Angola



Le président angolais dos Santos plaide pour le maintien de Gbagbo au pouvoir en attendant de nouvelles élections – Le chef de l’Etat angolais, José Eduardo dos Santos, a plaidé pour le maintien au pouvoir du président sortant de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, jusqu’à l’organisation de nouvelles élections, comme le stipule la Loi électorale. José Eduardo dos Santos, qui prononçait un discours lors de la cérémonie de présentation des vœux de Nouvel An par le corps diplomatique, jeudi à Luanda, a déclaré qu’il était 'difficile pour l’Angola d’accepter qu’il y a un président élu en Côte d'Ivoire', affirmant qu’'il y a un président constitutionnel, qui est l’actuel président de la République, qui doit être maintenu jusqu’à l’organisation de nouvelles élections, comme l’établit la Loi électorale de ce pays'.

Il a affirmé que le président de la Commission électorale indépendante (CEI) avait divulgué les résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle de novembre dernier – proclamant la victoire de l’opposant Alassane Ouattara – alors qu’il n’avait pas la compétence de le faire, surtout que le délai à cet effet défini par la loi était dépassé et que le procès-verbal était entre les mains du Conseil constitutionnel – déclarant Laurent Gbagbo vainqueur.

Le président angolais a souligné que le représentant des Nations unies en Côte d'Ivoire, Young Choi, en se précipitant, a certifié et annoncé ces résultats, alors que la résolution pertinente des Nations unies indique que la certification doit se faire sur les résultats électoraux validés par le Conseil constitutionnel, qui ne s’était pas encore prononcé.

'Cette déclaration du représentant des Nations unies a induit en erreur toute la communauté internationale, car le Conseil constitutionnel n’a pas validé les résultats provisoires divulgués par le président de la Commission électorale, parce qu'ayant accepté les réclamations et les plaintes faisant état d’irrégularités et de fraude graves qui remettent en cause ces résultat', a-t-il soutenu.

Selon lui, le Conseil constitutionnel est le seul organe qui a la compétence légale de valider et de publier les résultats finaux des élections et, d'après la loi, cet organe judiciaire devrait recommander l’organisation de nouvelles élections dans un délai de 45 jours, mais il ne l’a pas fait et a divulgué les résultats qui ont donné victoire à l’autre candidat.

Toutefois, le président angolais a déclaré que 'la difficulté la plus grande aujourd’hui est que les 45 jours ne sont plus suffisants pour créer un climat propice et la situation actuelle de crise complique encore plus ce tableau'.

Crise post-électorale : Voici le plan machiavélique de Ouattara



Dans sa volonté d’attaquer la Côte d’Ivoire, Ouattara a l’imagination sordidement fertile.

Révélations.

Ils veulent attaquer la Côte d’Ivoire. Ouattara et ses parrains occidentaux, ont toute une série de plans sur leurs calepins. D’abord la proposition de recomptage des voix les gêne énormément. En pensant éviter ainsi, ce procédé qui pourrait mettre à mal leur démarche, Ouattara et ses hommes ont décidé d’incendier le siège du Conseil constitutionnel, la Cei et la Primature où il y a d’énormes documents compromettants contre eux. Autres faits, des militaires togolais seront positionnés à Bouaké pour appuyer Sheriff Ousmane dans une attaque prévue à Yamoussoukro. Et ils ne sont pas seuls. Car à Abidjan, la Licorne veut entrer en lice. Pour affronter les Fds à Abobo. Là-bas, l’armée ivoirienne entend installer un cordon de sécurité pour éviter que la rébellion y crée un kyste. La Licorne veut donc forcer les barrages des Fds pour y installer les rebelles. En fait, la rébellion fait des pieds et des mains pour son chef qui visiblement, a tout perdu. Depuis plus d’une semaine, Sheriff Ousmane a reçu de l’équipement militaire. Pour recueillir ce matériel, l’ange exterminateur de Bouaké, a installé un couvre-feu de 2 jours dans la commune. Le temps d’empêcher la population de voir ce qui se passe. Car la rébellion malgré ses lourdes pertes, a décidé d’attaquer sur plusieurs fronts. Ce qui de leur avis, leur ouvrira les portes du palais. Ouattara en collaboration avec l’Onuci au Golf Hôtel, nourrit des plans funestes. Dans la chambre froide du Golf, il y a beaucoup de morts causés par les rebelles. L’Onuci veut sortir ces différents corps pour les placer dans un lieu très sensible. Les sites choisis sont la présidence, l’Ecole de police, un camp militaire… L’objectif est de faire croire à l’opinion que la police s’est vengée en tuant des civiles. Autres cas aussi funeste, l’armée française veut créer un incident à l’aéroport.

Plus clairement, en assassinant une personnalité de l’opposition à l’aéroport d’Abidjan. Ce serait le prétexte tout trouvé pour permettre à la Licorne de s’emparer de l’aéroport… L’intérieur du pays, est aussi dans le viseur de Ouattara. Il est prévu un plan d’attaque de la ville. Et pour ça, des armes ont été entassées dans le quartier de Dioulabougou. Tout précisément dans le secteur de Sicobois. Ce qui s’est passé à Lakota est le prolongement de ce qui se prépare à Gagnoa. Seulement, la différence est que Lakota n’a pas été approvisionné en temps réel. Ouattara menace en plus de faire attaquer tout le pays Bété. Malheureusement pour lui, jusque- là, le renfort tarde à arriver. Mais ce détail important pourrait être réglé dans ces jours avec les renforts qui vont arriver de Korhogo, Katiola, Tengrela, Niellé, Boundiali... Autre point important, c’est juste derrière l’école de police et de gendarmerie. Il est clairement établi que les menuisiers installés derrière ces écoles du côté des II-Plateaux sont des agents de la rébellion. Ils sont en parfaite collaboration avec l’Onuci. Ce sont d’ailleurs eux qui informent l’Onuci sur les mouvements des élèves gendarmes et policiers. Les agents de l’Onuci se font passer pour des clients. Venant acheter des meubles. Alors qu’ils sont là en réalité pour filmer ces deux écoles. Les autorités sont donc averties.

Kiprindé Sonia

Agression électorale contre la Côte d’Ivoire / Un agent secret français révèle : Sarkozy, valet des chocolatiers américains



Bon nombre d’Ivoiriens, qui admettent que la crise ivoirienne est fomentée par la France, continuent de s’interroger sur l’intérêt « subit » éprouvé par les Etats-Unis d’Amérique de s’associer à la France pour accomplir le coup d’Etat en Côte d’Ivoire. Un ancien agent de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) affirme que les Ivoiriens se trompent. L’homme au fait des micmacs des services secrets américains ne supporte plus de voir son pays, la France, et ses dirigeants jouer aux « boys » des Américains en Côte d’Ivoire. Par des canaux complexes, il nous a permis de prendre son témoignage.
«Plus que les Français, les Américains, à travers la CIA, ont décidé de s’emparer de la Côte d’Ivoire à partir d’un plan machiavélique conçu avant les années 1988. C’est, de nos jours, ce plan qui a été réactivé. La construction de la grande ambassade des Etats- Unis en Côte d’Ivoire fait partie de ce plan tout comme l’installation d’un ivoiro-burkinabé, en la personne d’Alassane Ouattara, à la tête du pays. L’objectif est la naturalisation des quatre millions de Burkinabé vivant en Côte d’Ivoire afin de garantir la production du cacao et du café dans ce pays. C’est une affaire de survie pour les puissants chocolatiers américains. L’ambassade a été construite pour coordonner ces opérations en Côte d’Ivoire et pour d’autres objectifs en Afrique. Pour tout cela, il faut une mainmise sur le pouvoir ivoirien pour le compte du lobi des chocolatiers Américains.
Donc, les Américains veulent garantir la production du cacao. Le seul moyen, c’est de pouvoir compter sur la communauté burkinabé en Côte d’ivoire dont dépend, selon eux, une grande partie de la production du pays. Les Américains entendent fidéliser cette communauté par la naturalisation des quatre millions de burkinabé dont la plupart travaillent dans les plantations, croient les Américains, «dans une situation de précarité qui n’est pas à leur convenance». Il faut donc réussir à faire prendre le pouvoir par Alassane Ouattara. Et, depuis octobre 2000, la CIA utilise une arme fatale : la fragilisation du régime Gbagbo pour arriver à le faire vomir par tout le peuple ivoirien afin de l’écarter facilement du pouvoir. Souvenez vous, plusieurs opérations ont été menées par la CIA en Côte d’Ivoire ou exploitées à cet effet, mais avec des succès mitigés : le charnier de Yopougon, l’assassinat de Jean Hélène, l’enlèvement de Guy André Kieffer, le déversement de déchets toxiques à Abidjan, l’empêchement du Président du FPI de se rendre aux USA ; la CIA a aussi fabriqué des mensonges graves tels que : «la Côte d’Ivoire exploite les enfants dans les plantations de cacao». Elle a manipulé l’information avec son sous-agent, l’Alassaniste Hamed Bakayoyoko, à Abidjan : «Les refondateurs offrent des voitures Rav 4 aux jeunes filles ; Madame Gbagbo engage des frais de séjour inconsidérés aux USA», etc.
Toutes ces actions qui font partie d’un vaste complot ont un seul but, discréditer le régime de Laurent Gbagbo et favoriser l’élection d’Alassane Ouattara. Ces actions néfastes contre Gbagbo ont pris des allures de crimes commis par la CIA, mais dont personne ne veut en parler : c’est le cas de la mort jusque-là non élucidée, dans une clinique française, de Madame Sarata Ottro Zirignon, ancien directeur adjoint de cabinet du président Gbagbo, qui gênait les chocolatiers américains par sa diplomatie agressive à travers des réseaux qu’elle maitrisait parfaitement aux Etats-Unis. Ces actions néfastes sont passées inaperçues aux yeux des Ivoiriens pour la simple raison que les Américains ont toujours agi en se cachant derrière les Français, eux-mêmes manipulés à souhait et croyant régler leur propre problème avec ce Laurent Gbagbo qui ne veut pas se faire domestiquer.
Nicolas Sarkozy,
un président manipulé
Oui, je vous le dis : Nicolas Sarkozy, agent français de la CIA, participe volontairement de cette manipulation des Américains. Ce sont ces derniers qui l’ont fait président de la France. Souvenez-vous de l’affaire Clearstream montée par les Américains pour lui permettre de devancer son adversaire du même camp : Dominique De Villepin. Devenu président, Sarkozy applique à la lettre les consignes de la CIA, y compris laver un vieil affront que le Général De Gaulle leur a infligé : Sarkozy a fait adhérer à nouveau la France à l’OTAN. Pour la Côte d’Ivoire, «le coup de pousse» à Alassane Ouattara est un plan conçu par la CIA américaine et inspiré par le lobby des chocolatiers américains avec son réseau mondial. La raison : les Ivoiriens se détournent du cacao pour l’hévéa. Il leur faut une population acquise pour produire essentiellement le cacao. Pour mieux vous le faire comprendre, revisitons l’histoire et ses faits.
Nous sommes en 1988. Face à la baisse des prix sur le marché mondial, le Président Houphouët-Boigny refuse de vendre le cacao. Il fait brûler la production pour montrer son ras-le-bol. Le stock de sécurité américain prend un coup. Le lobby des chocolatiers américains prend cela comme une trahison de la Côte d’Ivoire et un grand risque à ne plus revivre. "Après avoir aidé ce pays à devenir premier producteur de cacao, voilà qu’il nous paie en monnaie de singe !". Mais ces puissants chocolatiers américains ont éprouvé de la pudeur à attaquer Houphouët-Boigny qui, en son temps, avait proposé la double nationalité sur recommandation des chocolatiers américains. Cependant, les Américains ont conçu un plan pour précipiter sa mort comme ils l’ont fait plus tard avec Eyadéma, Bongo, etc.
En 1989, la CIA organise l’asphyxie de la Côte d’Ivoire à travers le FMI et présente Alassane Ouattara comme le sauveur. Houphouët se voit obligé de l’accepter. Ouattara est bombardé Premier ministre d’Houphouët. Ce poste n’avait jamais existé en Côte d’Ivoire. La présidence n’est plus loin pour l’Ivoiro-burkinabé. Dans la foulée, la CIA organise le mariage de ses deux agents désormais réunis en Côte d’Ivoire : Monsieur Ouattara épouse Dominique Nouvian à Neuilly chez le maire Nicolas Sarkozy, un autre agent de la CIA en France. Houphouët-Boigny «peut» désormais mourir. Les Américains se débarrassent de lui en 1993. En ce moment-là, ils pensent avoir réussi leur coup quand surgit Henri Konan Bédié, avec l’appui des Français, grâce à l’article 11 de la Constitution. Sur ce point, Houphouët les a doublés, Ouattara et ses maîtres chocolatiers, au chapitre de la succession. Ouattara s’agite pour rien. Il n’aura pas le pouvoir. Pendant la petite guerre de succession ouverte par Ouattara à la mort d’Houphouët, Gbagbo déclare qu’il n’aime pas la transmission monarchique du pouvoir, mais il démontre qu’il est légaliste et opte pour l’installation de Bédié au pouvoir.
Bédié vaincu, place à l’opération «Tout sauf Gbagbo»
Les Américains échouent, mais ne renoncent pas. Ils reprennent leur agent au FMI pour avoir le temps d’organiser son retour. Bédié est poussé à la faute dans la gestion des affaires publiques avec les innombrables détournements et affaires sales notamment les DENOS (Dépenses engagées non ordonnancées). Il prononce un mot dont les Américains ont horreur, l’Ivoirité. Parce qu’il faut savoir que, pour les Américains, la garantie de la production du cacao va avec la naturalisation massive des Burkinabé. Une main-d’œuvre moins chère et formée pour la production du cacao. Parler d’ivoirité, c’est empêcher cette main-d’œuvre bon marché de se déverser en toute sécurité en Côte d’Ivoire. L’occasion était bonne pour faire un coup d’état. Car, il faut savoir que nos autorités (françaises) n’ont jamais envisagé un coup d’Etat contre Bédié qui est considéré comme leur homme, en tant que digne successeur d’Houphouët-Boigny. Là encore, le plan des Américains d’installer leur homme échoue avec le général Robert Guéi qui organise une élection qui donne le pouvoir à Laurent Gbagbo, un socialiste de surcroît. Cela met les chocolatiers américains en colère. C’est pourquoi, une fois encore, sans même attendre de voir agir le nouveau président pour le juger sur pièces, la CIA met en marche, par une succession de coups d’Etat qui échouent les uns à la suite des autres, durant toute l’année 2001, un autre plan. De guerre lasse, elle monte une rébellion financée par le lobby américain et d’autres entreprises financières à raison de plus de 25 millions par mois pendant plus de deux années. La mission des militaires français ayant montré ses limites en Côte d’Ivoire, les Américains réussissent à «suggérer» l’envoi des Casques bleus de l’ONU. Le décor est planté pour le départ de Laurent Gbagbo…
Gbagbo comme
Houphouët en 1993 !
La résolution de la crise ivoirienne passe par des accords qui stipulent la nécessité d’organiser des élections «ouvertes à tous». Alassane Ouattara est autorisé par exception à poser sa candidature. Laurent Gbagbo croit pouvoir obtenir, en retour, le désarmement prescrit dans tous les accords. Votre président s’est leurré. Au contraire, c’est lui qui a été plutôt acculé à faire les élections. Tout le monde s’est gardé de désarmer les rebelles. Le désarmement a été malicieusement élevé au rang de tabou. Laurent Gbagbo a été ainsi piégé, soucieux de ne plus s’entendre dire qu’il refuse d’organiser des élections parce qu’il est sûr de les perdre. Enfin il a donné l’impression qu’il s’est laissé piéger !
Oui, Laurent Gbagbo a été piégé mais il n’était pas fini. Il a même quelque chose d’Houphouët-Boigny qu’il a pourtant combattu tout le temps. Très futé et sachant la supercherie, le président ivoirien a piégé à son tour, et là pour de vrai, les chocolatiers américains et leur poulain, Alassane Ouattara. Il l’a fait avec l’arme fatale que la Constitution ivoirienne lui offre, à savoir le Conseil constitutionnel. Suite aux tricheries inélégantes au nord, dans son fief, Alassane Ouattara a été sanctionné en dernier ressor et sans appel par l’institution judiciaire suprême. Les chocolatiers américains n’avaient pas bien prévu ce scénario. Ils se débattent à présent et veulent absolument réussir leur coup à travers deux de leurs agents en Afrique : Blaise Compaoré qui a été utilisé pour supprimer Thomas Sankara, et Abdoulaye Wade qu’ils ont aidé à gagner au Sénégal. Cela explique les agitations de ces deux présidents au sein de la CEDEAO.
Ce que je souhaite que le peuple ivoirien retienne est simple : c’est son unité et sa détermination qui feront sa force. Il faut dénoncer haut et fort les actes criminels des Américains sur le sol Ivoirien. Les Américains sont prêts à tout pour assurer leur approvisionnement en cacao. Ils voient la Côte d’Ivoire comme un champ de cacao entretenu par des esclaves. Ils se moquent de la volonté du peuple de Côte d’Ivoire. L’achat d’une usine de chocolat aux Etat-Unis était un crime de lèse-majesté pour le régime Gbagbo. Ce sont eux qui ont suscité tous les scandales fondés ou non contre les gestionnaires de la filière café-cacao. Il fallait les punir pour leur audace de vouloir organiser la filière qui pourrait échapper à ces chocolatiers étatsuniens. Entre autres scandales, le journaliste franco-canadien Guy André Kieffer s’apprêtait à révéler le complot des chocolatiers, voilà pourquoi la CIA l’a fait disparaître. Pour des raisons diverses, certains hommes d’affaires français et des agents de la DGSE à leur solde veulent la tête de Gbagbo. Mais il faut savoir, avant tout, que la Côte d’Ivoire doit ses malheurs à la CIA américaine et au lobby des chocolatiers américains. Nicolas Sarkozy n’est qu’un valet de service dans cette affaire. Il est temps de le savoir».

Propos recueillis par César Etou

jeudi 13 janvier 2011

Le ministre Ouattara Gnonzié en visite à l’ISTC ‘’Une guerre médiatique est livrée à la Côte d’Ivoire’’



Le ministre de la communication du gouvernement Aké N’gbo était en visite, le mercredi 12 janvier 2011, à l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC) à Cocody. Ouattara Gnonzié a saisi l’occasion pour se prononcer sur le volet médiatique de la crise post-électorale. «ON VEUT EMPÊCHER les Ivoiriens de regarder leur télévision. On veut les empêcher d’écouter leur radio. (…) C’est une guerre médiatique qu’on livre à la Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré. Pour faire face à cette guerre médiatique, dira Ouattara Gnonzié, il faut bien s’armer. Raison pour laquelle, il a invité les jeunes Ivoiriens qui veulent embrasser le métier de la communication à se donner tous les moyens pour être à la hauteur de ce métier. « Ils doivent passer nécessairement par une grande école où ils peuvent maîtriser l’art de la communication, et où ils peuvent avoir une expertise très pointue », a-t-il exigé. Le ministre de la Communication a également indiqué que sa visite à l’ISCTC répond au souci de motiver une meilleure formation des journalistes qui sortent de ladite école en vue de leur permettre de mieux contribuer au développement de la cohésion sociale. Et non d’être présentés, comme lors du déclenchement de la crise militaro-politique en 2002, en tant de véritables instigateurs de la fracture sociale, a-t-il souligné. Cette visite a été aussi l’occasion pour le directeur de l’ISTC, M. Silué Jacques, de mettre à nu les difficultés (insuffisance d’enseignants fonctionnaires, nombre important de vacataires, problèmes didactiques, difficultés de trésorerie, etc.) auxquelles son école est confrontée. Préoccupations dont le ministre Ouattara Gnonzié a dit prendre bonne note. Il a rassuré que des moyens seront mis en oeuvre pour les résoudre. Une visite guidée des locaux de cet établissement a sanctionné cette rencontre

R.Dibi

mardi 11 janvier 2011

Tentative d’intimidation des Officiers supérieurs de l’Armée - Les vérités du Gal Dogbo au Haut Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU



Les soutiens extérieurs d’Alassane Ouattara, disséminés dans la plupart des organismes internationaux ne démordent pas dans leur

tentative de couler le régime ivoirien, par des intimidations et pressions sur les Généraux de l’armée ivoirienne, dont le Patron de la Garde Républicaine.

Dans une correspondance signée des mains du Haut Commissaire aux Droits de l’Homme des Nations-Unies, Navanetthem Pillay, datée du 31 décembre 2010 puis faxée le 5 janvier 2011, cette dernière tente vainement d’intimider le Commandant de la Garde républicaine, le Général Dogbo Blé Brunot. «Votre responsabilité, en tant que Commandant de la Garde républicaine, est de vous assurer que tous vos éléments se comportent conformément aux normes relatives aux droits de l’homme. (…) Les exécutions sommaires ou arbitraires, les enlèvements ou disparitions forcées… constituent des crimes contre l’humanité et sont punis en tant que tels par la justice pénale internationale. Je voudrais vous rappeler que vous êtes et serez tenu personnellement responsable de violations commises par des éléments appartenant à la Garde républicaine», note le courrier adressé au Général Dogbo Blé.

La réponse du patron de la Garde républicaine ne s’est fait pas attendre. Dans une correspondance datée du 6 janvier et adressée au Haut commissaire aux Droits de l’Homme des Nations unies, l’Officier supérieur s’est indigné du rapport mensonger et partisan dressé par la représentante du Haut commissaire à Abidjan. Et dont l’objectif visé n’est autre que d’intimider le Gal Dogbo Blé et ses hommes. «Faites en sorte Monsieur le Haut commissaire que le Tribunal pénal international ne soit pas un instrument de recolonisation des Africains», a conseillé le Général Dogbo Blé. Pour lui, le fait pour les Nations unies de brandir le spectre de poursuites internationales ne peut en aucun cas altérer leur ardeur à défendre les Institutions de la République. «Vous pouvez me traduire devant le Tpi sur la base des rapports mensongers et partisans de votre représentante à Abidjan. Mais, vous ne pouvez pas par contre m’enlever ma dignité, mon sens de l’honneur et ma détermination à défendre mon pays contre les criminels qui sont présentés comme des anges par votre représentante», a fait savoir le Commandant de la Garde républicaine, par ailleurs Commandant du Palais présidentiel.

La représentation d’Abidjan bientôt devant la justice
Pour le patron de la Garde républicaine, le rapport de la représentante à Abidjan du Haut commissariat aux droits de l’homme est sans fondement ni preuves. «Le rapport de votre représentante à Abidjan, tire certainement sa substance des ragots des partisans de Ouattara retranchés au Golf Hôtel et non sur des faits avérés», a déclaré Dogbo Blé. Il a exigé une confrontation avec la représentante pour la manifestation de la vérité. Auquel cas, il la traduirait devant les tribunaux «pour diffamations et accusations mensongères». «Je suis professionnel du métier des armes, instructeur en droit international humanitaire. Je ne peux pas me permettre de laisser mes hommes violer les droits humains», a-t-il clairement fait savoir.

Frank Toti

lundi 10 janvier 2011

A défaut d'une option militaire voici ce que prépare le camp Ouattara



Les observateurs de la crise politique en Côte d’Ivoire savent qui de Gbagbo ou de Ouattara, exerce ou a la réalité du pouvoir. Et les notes qui circulent dans le milieu des diplomates accrédités en Côte d’Ivoire, en disent suffisamment sur la déprime de Alassane Ouattara. Ils ont soutenu ce candidat malheureux à l’élection présidentielle Ivoirienne, comme l’auraient fait par solidarité, tous les cavaliers dans leur relation avec les chevaux africains qu’ils dressent et sur lesquels ils se prélassent au gré des saisons.

Alassane Ouattara, le mauvais perdant du scrutin présidentiel du 28 novembre dernier, qui s’est réfugié dans un hôtel 5 étoiles, le golf Hôtel, où il vit dans l’illusion du pouvoir d’Etat, connaît un drame intérieur étouffant. Plus le temps passe, plus Alassane perd de sa crédibilité en restant bloqué au Golf hôtel. Ses « maîtres » lui font croire qu’il (Alassane) dispose du contrôle des comptes de la Côte d’Ivoire à la BCEAO et du soutien de l’UE, de Washington et de l’ONU. Pour autant, l’homme n’arrive pas à inverser la situation à l’intérieur du pays. Depuis quelques jours, de nouveaux soutiens africains à SEM. Laurent Gbagbo se manifestent.

Pour l’instant, pensent certaines chancelleries occidentales, à part l’Angola, certains pays comme le Tchad, le Mali et l’Algérie ne souhaitent pas durcir plus le ton vis-à-vis de Gbagbo mais envisagent plutôt une sortie de crise « négociée ». De nombreux diplomates en poste à Abidjan estiment que le Président Gbagbo dispose toujours (en coulisse) de solides soutiens russes, chinois, indiens et israéliens. Enfin, le Vatican, via le Cardinal MADTHA, serait favorable aux idées du Président Laurent GBAGBO. Toute chose qui explique la sérénité du Président de la République et du gouvernement studieux que dirige le Premier ministre, le professeur Aké N’gbo. L’Etat est au travail. La République est dirigée. Les ivoiriens qui ont été responsabilisés à de hautes fonctions, continuent à contrôler les leviers de l’Etat et des secteurs stratégiques, comme la raffinerie d’Abidjan ou les ports d’Abidjan et de San Pedro (ouest du pays), les centrales électriques de CIPREL et d’AZITO.

Quant à Alassane, il crie dans le désert. Ses différents appels à la grève (opération ville morte), à l’incivisme fiscal, et aux marches de protestation ne prennent pas. L’armée reste fidèle au chef de l’Etat. Des dissensions entre Alassane Ouattara ett Guillaume Soro son lieutenant de la rébellion armée, commenceraient à apparaître.

De source très proche de la « république hôtelière du Golf »,ces deux hommes n’arrivent pas à s’entendre sur un point : « Renverser Gbagbo par la force ou une partition du pays dans un premier temps afin de consolider leur base « nordique ». Alassane Ouattara qui n’aime pas aller au charbon, croit cependant aux stratégies d’étranglement financier et d’isolement diplomatique afin que le Président élu renonce au pouvoir. Mais il se rend compte, jour après jour, depuis sa bull du « golf hôtel » que l’Etat ivoirien dispose de ressources suffisantes jusqu’en mars 2011 et même au-delà. Dans un tel contexte, celui qui n’est pas dans la vérité mais dont l’objectif est de rétracter le temps, par des coups d’état permanents, ne peut que perdre le nord.

En effet, alors que Gbagbo parle de paix et de dialogue, Alassane sert un discours totalement guerrier au monde entier. Ouattara ne fait pas mystère de sa volonté d’attenter à la vie du chef de l’Etat. En parlant de « fruit pourri » qui serait cueilli par des mercenaires qu’il entend faire venir de la Cedeao ou d’Amérique du sud. Il faut rappeler que le régime de Bédié avait mis à prix la tête de Ouattara. Bédié avait émis contre Alassane Ouattara un mandat d’arrêt international pour « faux et usage de faux en matière de nationalité ». Depuis lors, le fugitif devenu apatride s’était mis à l’idée de renverser le chef d’Etat. En avant goût, il déclarera ceci : « …Je frapperai ce régime moribond, il tombera comme un fruit mur ».La suite, on la connaît :Henri Konan Bédié a été balayé par un coup d’état militaire.

LA main de Ouattara selon les sachant, n’était pas loin. Aujourd’hui encore, cet homme violent, veut récidiver. En faisant des clins d’œil et autres appels de pied aux forces étrangères. IL les invite à envahir « son »pays. Précisant que, contrairement aux craintes de « guerre civile »évoquées par l’ex chef d’Etat d’Afrique du Sud, Thabo Mbeki, Alassane affirme que cela se passera « facilement ».Puisque selon lui, il s’agira de venir enlever du pouvoir par la force, un individu : Le Président de la République. Elu par un peuple souverain.

Là –dessus, la position du Ghana voisin est sans ambigüité : « L’Ecomog se fera sans nous, en Côte d’Ivoire ».Ce pays « désistant », n’est pas le seul à penser ainsi, au sein de la Cedeao. A titre de rappel : Les états-majors des pays membres de la CEDEAO, avec l’aval d’une certaine Union Africaine, ont conçu un plan d’action militaire en cabinet. Cette action sur le terrain est, aux dires des spécialistes, sans aucun doute, nettement plus difficile à mettre en place et demande des moyens en hommes et en matériel conséquents. Les partisans de cette option estiment que la solution de pénétration ne pourra se faire que par le nord avec l’appui des rebelles de Ouattara (FAFN ) via les frontières du Burkina Faso, du Mali et du Libéria et sa durée devra être inférieure, pensent-ils, à 15 jours pour éviter un enlisement. En cas d’intervention d’hommes issus d’autres rangs que l’armée traditionnelle, ces va-t-en guerre qui font abstraction de la main tendue au dialogue, du président Ivoirien à son opposant et à la communauté Internationale (création d’un comité d’évaluation du processus électoral), croient que le Président Gbagbo peut compter sur son armée et son peuple, notamment les jeunes patriotes.

Par ailleurs, certains pays africains pourraient interpréter ce type d’intervention comme une menace à moyen terme. Le refus du Ghana voisin de participer à une quelconque force militaire de la Cedeao (Ecomog) en est une illustration. Les « amis » d’Alassane sont convaincus que, au niveau des émissaires actuels de la CEDEAO, le Bénin et le Cap Vert sont des soutiens de longue date à Laurent GBAGBO, ce qui permet d’envisager une médiation débouchant sur un plan de sortie de crise qui ferait gagner du temps au camp GBAGBO. A l’Union Africaine, l’Angola et ses alliés, disent-ils, soutiennent le Président Gbagbo. Le Tchad et l’Algérie seraient aussi disposés à soutenir une sortie de crise négociée. L’Algérie et le Tchad disposent de liens de longue date avec le président GBABGO.

Enfin, le nouveau président du Ghana, John Atta MILLS a depuis plusieurs années des relations plus qu’amicales avec le Président Gbagbo. La Gambie serait aussi un soutien crucial pour Gbagbo si sa mise au banc des nations se poursuivait. Ce pays, expliquent des diplomates occidentaux, dispose de liens particuliers avec le Venezuela et l’Iran et pourrait servir de relai pour contourner un embargo militaire et économique. La stratégie actuelle de la communauté internationale, en plus de l’isolement diplomatique, qui n’est pas évident, est d’étrangler financièrement la Côte d’Ivoire. Mais l’état ivoirien dispose de suffisamment de ressources pour lui permettre de voir venir mars 2011.

La campagne de cacao a permis d’encaisser plus de 150 milliards de CFA de taxes versées sur des comptes de l’Etat. Les exploitations pétrolières de l’année 2011/2012 ont été vendues à l’été 2010 à des traders (russes et suisses pour la plupart). On estime à plus de 50 millions de dollar les montants liés au pétrole. Ces diplomates pro Alassane annoncent dans leur tourment que le Président Ivoirien « va désormais renoncer à payer la dette extérieure de la Côte d’Ivoire, ce qui va soulager les finances publiques de plusieurs milliards de CFA .

Dans ce contexte, la nébuleuse qui s’affirme ou se cache derrière Alassane Ouattara est à la recherche d’un autre plan « B » : Une partition du pays. Cette perspective ne devrait pas apparaitre à court terme, mais doit être envisagée dans les Plan de Continuité d’Activité (PCA) si la crise dépasse la date butoir de la fin mars 2011. La coalition mafieuse qui instrumentalise Alassane Dramane Ouattara, complote contre le chef de l’Etat ivoirien en actionnant plusieurs leviers. Notamment : - La politique d’étranglement financier de la Côte d’Ivoire.Elle espère que cela va entrainer des difficultés d’approvisionnement en nourriture et en carburant. Et que ceci entraînerait rapidement une hausse significative des denrées alimentaires de base (riz, huiles, viandes…) et du gaz. De leurs bureaux ,ils dessinent les perspectives : « Cette période est la plus sensible.Elle débuterait mi-février. » Elle se traduira selon les hommes de Ouattara, par une augmentation de la délinquance, des rackets policiers et de multiples manifestations dans les quartiers populaires d’Abidjan et dans les grandes villes du pays. Tout ça, pourrirait l’ambiance entre le peuple et celui à qui il a remis le pouvoir, c’est-à-dire, le Président Gbagbo. La mafia, par anticipation dit qu’ « il faut aussi prévoir vis-à-vis des chefs d’entreprise de fortes pressions financières provenant de chefs miliciens et des institutions fiscales » qui engendreront des arrestations arbitraires et/ou des menaces physiques…ça sent le complot !!!Et les comploteurs recommandent à tous de : « Rompre tout contact ou ne pas engager de moyens locaux avec des entreprises ayant des actionnaires étant présents sur les listes de sanctions de l’UE, de l’ONU et des Etats-Unis. » « Ne pas organiser l’envoi de missionnaires en Côte d’Ivoire jusqu’à la fin mars 2011 ».

Heureusement que tout ce qui se trame dans le noir est su et que la main de Dieu est sur la Côte d’Ivoire.

CRISE POST ELECTORALE: Le téoignagne de Gary Lane, grand reporter international sur la chaîne de télévision CBN News



Contrairement à nombre de ses collaborateurs, Gary Lane, grand reporter international sur la chaîne de télévision CBN News, vieille de 50 ans et bien implantée aux USA, n’a pas voulu parler de la Côte d’Ivoire en restant dans son pays. Il est venu sur les bords de la lagune Ebrié. Il a entendu, vu et senti. Témoignage sous le titre « Pourquoi GBAGBO refuse de partir » …

ABIDJAN, Côte d'Ivoire –Depuis les premiers jours de la nouvelle année, j’ai rencontré en Côte d'Ivoire officiels du gouvernement et j’ai parlé aux victimes de violences liées aux récentes élections. J'ai également rencontré le président, déjeuné avec la Première Dame Simone Ehivet GBAGBO, et même assisté à une réunion exclusive avec tous les sept membres du Conseil constitutionnel.

Conclusion? Le Président Gbagbo ne démissionnera pas parce qu'il est le vrai vainqueur de l'élection présidentielle.

Blé Goudé, ministre du gouvernement de la Jeunesse et de l'Emploi, compare le contentieux électoral à la présidentielle de 2000 aux États-Unis. Vous souvenez-vous des confettis suspendus et l’interminable décompte des voix en Floride?
La Cour suprême américaine, conformément à l’autorité que lui reconnaît la Constitution des États-Unis, est intervenue et a déclaré vainqueur George W. Bush. Al Gore s’est incliné avec élégance et Bush a prêté serment comme président.

Ici, en Côte d'Ivoire, les résultats des élections ont fait l’objet de débats entre les membres de la Commission électorale. Les commissaires se sont mis d’accord sur les résultats de 14 provinces, mais ceux de cinq autres ont été contestés. Le délai de trois jours imposé à la Commission électorale pour la proclamation des résultats n’a pas été respecté.

Conformément à la loi, le contentieux électoral a été transmis à la Cour constitutionnelle où - les sept membres qui le composent, après l'examen des preuves de la fraude électorale - a estimé que 500.000 bulletins de vote n'étaient pas valides. Ils ont déclaré Gbagbo vainqueur. Il a prêté serment - conformément à la Constitution - en tant que président.

Mais contrairement à Al Gore, OUATARRA s’accroche malgré un scrutin frauduleux. Pouvez-vous imaginer Al Gore organisant sa propre cérémonie d'investiture ? C'est ce que OUATARRA a fait sans l'approbation du Conseil constitutionnel comme l'exige la loi ivoirienne.

OUATARRA et ses partisans affirment que Gbagbo a été désigné président par ses amis politiques au sein du Conseil Constitutionnel, mais quand je les ai rencontrés cette semaine, ils m'ont paru être d’honnêtes hommes et femmes intègres. Certains sont titulaires d’un doctorat et sont bien rompus au droit constitutionnel ivoirien. Ils ne ressemblent pas à des politicards. Bien au contraire, j’ai eu le sentiment que j’étais en présence des esprits juridiques les plus brillants de Côte d’Ivoire.

Entre-temps, OUATARRA a ses propres amis à la Commission électorale. Le président de cette Commission a annoncé Alassane OUATARRA comme gagnant. Non pas en présence des représentants des deux candidats, et non pas en présence des autres membres de la commission, et non pas au siège de la Commission – toutes choses contraires au droit ivoirien. Au lieu de cela, il a agi seul et a fait l'annonce au Golf Hôtel, quartier général de campagne de OUATARRA.
OUATARRA a prêté serment comme président, mais pas devant le Conseil constitutionnel comme l'exige la loi.

J'ai interrogé des témoins et des victimes de la fraude et de la violence du jour du scrutin dans les régions Nord et Centre du pays contrôlées par les rebelles. Ils m'ont parlé des bureaux de vote qui ont fermé tôt et des urnes qui ont été bourrées par les rebelles. Ils ont raconté comment des rebelles armés ont tenu les gens à distance des lieux de vote. Certains partisans de Gbagbo et de responsables de bureaux de vote ont été brutalement attaqués. J'ai interviewé une représentante de GBAGBO qui a été agressée, violée et laissée pour morte.

J'ai également vu des résultats de différents bureaux de vote du Nord. Plusieurs bureaux de vote ont enregistré zéro voix pour Gbagbo, alors même que plusieurs personnes avaient voté pour GBAGBO dans ces mêmes bureaux de vote au premier tour de l'élection présidentielle. Certains bureaux de vote ont enregistré plus de suffrages exprimés que le nombre de personnes qui y étaient effectivement enregistrées.

Très tôt aujourd'hui, j'ai interviewé deux personnes hospitalisées, victimes de la fusillade du 29 décembre perpétrée par des « forces de paix » des Nations Unies. Beaucoup de gens, ici, dans la capitale d'Abidjan – disent que les troupes de l'ONU ne les protègent plus et qu’elles ne sont pas impartiales dans le présent différend (L'ONU supporte OUATARRA). Ils disent que l'ONU n’est plus le bienvenu et ils veulent qu’ils quittent le pays.

Ainsi, le président chrétien de la Côte d'Ivoire refuse de démissionner. Il dit qu'il veut protéger son pays contre le génocide qui peut être perpétré par les rebelles et leur ancien chef, OUATARRA. Il dit que les élections ont été frauduleuses et la France, aux Etats-Unis et l'ONU se sont empressés de porter un jugement. Il demande une enquête internationale. Washington et la communauté internationale devraient lui donner l'occasion de présenter les éléments de preuve.

dimanche 9 janvier 2011

Après l'avoir faite censurer, Ouattara pirate le site de la RTI



Le 22 décembre dernier, les habituels télespectateurs de la Radio Télévision Ivoirienne - encore plus nombreux en période de crise post-électorale - eurent la désagréable surprise de découvrir qu'ils ne recevaient plus les programmes de la chaine nationale... Quelques jours plus tard, après que nombre d'abonnés aient rendu leur bouquet Afrique, mécontents, dit-on, de l'absence d'explications acceptables, on s'aperçut qu'en défintive, dans une bonne partie de la Côte d'Ivoire elle-même, hors d'Abidjan, on ne recevait plus non plus RTI...
Puis, au bout de quelques jours, et après une absence de confraternité et de solidarité remarquable de la part des médias occidentaux (à part RSF), et après aussi que les sarkonneries passées, on fut revenu dans ces mêmes médias à davantage de pondération, les images semblèrent revenir... C'était pour mieux repartir... Hier à 3H57 précisément, le site web de la même RTI a été piraté ou hacké... par les ouattaristes. Une pseudo "Une" de la version ouattarisée du site propose une photo de Ado avec Bédié (nettement moins présent à la Primature), un message annonçant que Laurent Gbagbo ne faisait que retarder l'inéluctable installation de leur candidat à la présidence et un lien qui renvoie vers le site de campagne du candidat Ouattara...Un "pirate" vient de passer.
Oh comme ça ressemble à un coup d'élèves studieux et "audacieux" d'agence de comm' cyniques qui se payent sur une bête qui commence à se demander qui pourrait bien l'aider..

samedi 8 janvier 2011

Sarkozy fait débarquer des mercenaires à Dakar


C’est une information de première main. Et à prendre au sérieux. parce que la France dans sa volonté d’attaquer la Côte d’Ivoire est prête à tout. Sarkozy multiplie de ce fait, les actions envers les Usa et certains pays de la sous-région à savoir le Nigeria et le Sénégal. De grandes oreilles occidentales révèlent en effet, des mouvements suspects de militaires à Dakar, la capitale sénégalaise. Le 2 janvier, deux avions de transport de troupes américaines ont débarqué nuitamment à l’aéroport de Dakar, des hommes et de l’armement militaire.


il s’agit en effet d’officiers américains, français et nigérians. il y a le Général William Ward de Africom accompagné du sergent chef James Roy du 10e régiment des Marines de la Caroline du Nord. A eux, s’ajoute le capitaine de vaisseau Gilles Rodrigues de l’ambassade de France au Nigeria. puis le vice-amiral Nigérian Dicko. Ces hommes sont arrivés à Dakar à bord de deux avions de transport de troupes de l’Us air Force. Ils avaient avec eux, des soldats tous de peau noire. Visiblement, il s’agit de mercenaires qui ont été positionnés à Dakar. Ces chiens de guerre sont de nationalités éthiopiennes et djiboutiennes. Ils sont basés là-bas pour une formation en vue d’intervenir militairement en Côte d’Ivoire sous le couvert de l’Ecomog.Vu que la plupart des pays de la Cedeao ne sont pas chauds pour une intervention militaire en vue d’attaquer la Côte d’Ivoire. Au dernier moment, l’officier français, le capitaine de vaisseau Gilles Rodrigues et le vice-amiral nigérian sont retournés à Lagos. Laissant à Dakar, le reste des hommes et l’armement stationné à l’aéroport militaire de Dakar. Ainsi va la France de Sarkozy dans son entêtement à déclarer la guerre à la Côte d’Ivoire.

vendredi 7 janvier 2011

Crise postélectorale en Côte d'Ivoire : Mbeki avertit "une intervention militaire entraînerait inévitablement la guerre civile"



L’ancien Président sud-africain, Thabo Mbeki, est formel : l’usage de la force au lieu de résoudre la crise post-électorale en Côte d’Ivoire, ne fera que l’envenimer. Dans une interview accordée, le 4 janvier dernier, à la chaîne sud-africaine South African Broadcasting Corporation (Sabc), le premier émissaire de l’Union africaine (Ua) a mis en garde contre toute intervention militaire. «Je pense que cela est dangereux parce que pouvant conduire le pays, de mon point de vue, vers la guerre civile. Toute intervention de ce type entraînerait inévitablement la guerre civile», a-t-il confié.

Thabo Mbeki s’oppose ainsi à l’option militaire qu’envisage la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour installer au pouvoir Alassane Ouattara et à l’opération commando que sollicite le président du Rdr pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir. L’organisation sous-régionale et les autres institutions internationales (Union africaine, Union européenne, Onu) ne reconnaissent que les résultats… provisoires et hors délai de la Cei qui donnent Alassane Ouattara vainqueur du scrutin; elles refusent, par conséquent, ceux… définitifs pourtant du Conseil constitutionnel qui donnent la victoire à Laurent Gbagbo, le Président sortant.

Après un séjour de 48 heures en Côte d’Ivoire (les 5 et 6 décembre dernier) à la demande de Jean Ping, président de la Commission de l’Ua, Thabo Mbeki avait annoncé les couleurs de la résolution par voie politique ou diplomatique de la crise. «Je voudrais lancer un appel, au nom de l’Union africaine, à toutes la classe politique et l’inviter à la paix. Il faut faire en sorte de préserver la paix et de donner une marge de manœuvre aux millions d’Africains, d’organisations africaines qui sont disposées à venir aider la Côte d’Ivoire pour résoudre la crise. Il ne faut pas s’engager dans des conflits qui pourraient mettre en péril la paix», avait-il averti à son départ d’Abidjan à l’issue de ses rencontres avec tous les protagonistes de la crise (Cf. Fraternité Matin n°13.824 du 7 décembre 2010). «C’est cela notre point de vue que la seule voie qui s’offre aux leaders ivoiriens, c’est de s’asseoir et trouver une solution politique. Quelle que soit la nature de cette solution, ils doivent la négocier», a-t-il renchéri sur la Sabc.

Thabo Mbeki est sur la même longueur d’ondes que les autorités de son pays. Le 28 décembre dernier, le gouvernement sud-africain invitait les parties ivoiriennes en conflit à mettre l’intérêt du peuple au-dessus de leurs différends et à immédiatement entamer le dialogue. Le successeur de Nelson Mandela est au fait de la crise politico-militaire ivoirienne et connaît bien l’environnement et le microcosme politique ivoiriens. En novembre 2004, alors qu’il était en mission en Côte d’Ivoire pour le compte de l’Ua, il a vécu en direct les affrontements entre les Jeunes patriotes et les soldats français de l’opération Licorne, assisté à la destruction au sol de tous les aéronefs militaires ivoiriens après le bombardement, dans des circonstances jamais élucidées, du cantonnement militaire français à Bouaké. Cerise sur le gâteau, c’est sous son inspiration, en tant que médiateur de l’Union africaine que les rebelles avaient récusé, que le dialogue direct inter-ivoirien a été engagé avant d’aboutir à la signature de l’Accord politique de Ouagadougou (Apo), en mars 2007 dans la capitale burkinabé, entre Laurent Gbagbo, Chef de l’Etat, et Soro Kigbafori Guillaume, secrétaire général de la rébellion armée. Il revient cette année encore à la charge pour avertir que quiconque propose le dénouement de l’impasse politique par la force militaire serait en train de suggérer le massacre des populations civiles en Côte d’Ivoire. Il ne prêche pas dans le désert. Son message intervient au moment où, par sa proposition du comité d’évaluation, Laurent Gbagbo tend la main du dialogue à son adversaire Ouattara pour une résolution pacifique de la crise.

jeudi 6 janvier 2011

Préparation de l’opération ‘’Code d’honneur’’, voici pourquoi Ouattara dit qu'il sera bientôt au pouvoir.



Des hommes de l’ombre, membres d’unités spéciales d’infiltration et d’exécution pour le compte de la France ont mis pied en Côte d’Ivoire. Ils s’activent pour la mise à exécution de l’opération baptisée « pour l’honneur » ou encore «code d’honneur ». Tout sur le dernier Baroud d’honneur de la France en Côte d’Ivoire…Confidences de français vivant en Côte d’Ivoire sur l’attaque imminente que préparent les dirigeants de leur pays d’origine, afin de mettre fin au régime de Laurent Gbagbo.

Cirrus sur Abidjan! Des langues se délient au sein de la communauté française vivant à Abidjan. Depuis quelques jours, des Français témoins de ce qui se prépare contre le pouvoir et même contre la personne de Laurent Gbagbo, actuel Chef d’Etat ivoirien, n’ont cessé d’attirer l’attention des autorités en place. Ils ont alors décidé de se confier, « afin que soit mis au grand jour » l’opération expéditive en préparation en Côte d’Ivoire et que le peuple ivoirien en soit informé», avouent-ils, lors des échanges avec eux.

Les révélations et confidences de français vivant à Abidjan
Les témoignages ont été recueillis quelque part à Abidjan, capitale économique ivoirienne et ont été livrés par des Français, vivant en Côte d’Ivoire depuis des années. Ils y ont fait fortune. Ils ont décidé de se confier. « Nous avons décidé d’alerter les autorités ivoiriennes et le monde entier sur ce qui se trame dans l’ombre sur le compte du peuple ivoirien ».

Pour ces ressortissants français, la France est sur le point de mettre à exécution son plan savamment préparé, depuis le premier tour de l’élection présidentielle. Un plan visant d’une part à exécuter des personnes du sillage du chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo et d’autre part, à déclencher une situation de chaos en vue d’extrader celui-ci vers une destination inconnue. Mais ces français, compatriotes de Nicolas Sarkozy, président de la République française s’opposent à un tel projet.
Au nombre de quatre ce jour-là, l’air grave et refusant pour la circonstance tout appel (car ils ont fermé leurs téléphones portables) ces ressortissants français très au fait du « coup spectaculaire », imminent ont confié avoir alerté le pouvoir Laurent Gbagbo, sur la nature du commando présent à Abidjan. «Ils sont dans nos murs. Des unités spéciales de la terreur sont à Abidjan. Le temps presse. Si rien n’est fait, dans les jours qui suivent, la Côte d’Ivoire sera un champ de bataille», laissent-ils attendre. « Nous sommes autant menacés que les Ivoiriens. Il faut réagir vite », estiment-ils avant de livrer quelques indications sur les tueurs en embuscade

« C’est depuis la fin du second tour de la présidentielle en novembre 2010 que nous ne manquons, et cela chaque jour, de dévisager des éléments de plusieurs unités des forces spéciales membres de commandos des missions et autres expéditions, à Abidjan », lancent-ils d’emblée. Et de poursuivre : « Au sein de l’armée française, il existe des sections pour des opérations précises et urgentes. Ce sont des éléments de ces forces spéciales que nous avons identifiés au sein des populations, ici à Abidjan. Ce qui veut dire qu’il y a danger », indiquent ces français qui soulignent être des Ivoiriens dans l’âme.

« Nous avons fouiné et découvert qu’il y a actuellement trois sections du Centre des Opérations Spéciales, le COS. C’est une force de massacre. Ses éléments ne font pas de renseignements, ils tuent. C’est le COS qui a fait le sale boulot en Algérie. Ce sont des grenadiers voltigeurs. C’est une force spécialisée dans les combats urbains. Elles sont composées de 33 éléments par sections des six groupes parlant toutes les ethnies de Côte d’Ivoire.
Nous tenons à faire remarquer que ce sont des éléments spécialisés dans l’infiltration, l’extraction et l’élimination. Nous vous confions que la présence du COS à Abidjan est inquiétante et représente une réelle menace pour les populations. Parce que le COS n’est pas une force conventionnelle », insistent-ils.

« Cette unité spéciale, une idée de De Gaule est très active aujourd’hui. Car il s’agit pour ceux qui la composent de mourir pour le drapeau. Ils ont pour particularité d’apprendre et de parler plusieurs langues. Ceux qui sont actuellement en Côte d’Ivoire parlent parfaitement les ethnies ivoiriennes. Ils sont fondus au sein des populations et vivent actuellement avec elles. Ils se font passer pour des pêcheurs, marins ou des maçons et vivent ou marchent en double. Ils sont pour la plupart des noirs. Plusieurs d’entre eux qui étaient en Irak ou en Afghanistan ont été sélectionnés pour la mission en Côte d’Ivoire ».

Dans la phase finale de l’exécution de la déstabilisation de la Côte d’Ivoire, confient-ils, le COS sera appuyé par plusieurs autres unités des forces spéciales françaises qui sont trempées dans la chute de plusieurs régimes que Paris ne voyait pas d’un bon oeil: «Il y a actuellement des éléments du 3è Régiment Parachutiste d’Infanterie Marine, le RPIM. Des éléments du 3è Régiment Etranger d’Infanterie, le REI basé en Guyane, ils ont leur quartier à Dakar. Il y a également ici, à Abidjan, le 6è Régiment d’Etranger du Génie, le REG. Ses éléments sont spécialisés dans la destruction et la reconstruction ; ils sont basés à Rouen en France »..

«Assassinats de français programmés… »
La Côte d’Ivoire a été déclarée zone 3 : « C’est-à-dire que ce pays a été déclaré zone en attente d’attaque. Deux croisières et des porte-avions sont en route pour la Côte d’Ivoire. Depuis une semaine nos parents présents au sein des forces spéciales nous recommandent de quitter la Côte d’Ivoire pour le Ghana », indiquent ces français et de poursuivre : «Toutes ces forces spéciales ont décidé de procéder par des intimidations. Puis pousseront à des embuscades aux forces onusiennes, ce qu’ils ont déjà entrepris avec des provocations des casques bleus. C’est déjà constaté dans les différentes villes.
Il faudra être très vigilants… Ils veulent commettre des assassinats contre des ressortissants français pour faire porter le chapeau aux forces de défense ivoiriennes. Or, tuer un français c’est déclarer la guerre à la France. Le COS utilise actuellement les renseignements de la Licorne qui a partagé Abidjan en 10 zones de combats et de rapatriement des ressortissants français ».

Toujours selon ces français, un avion américain, ‘’Apach Hawack’’, un bombardier serait depuis plusieurs jours positionné au-dessus de la Côte d’Ivoire. Avec pour mission de localiser les positions des soldats ivoiriens ou des manifestants qui iraient contre des intérêts français. « Lors de l’attaque, il projettera des bombes en papier comme cela s’est passé au Kossovo, dans les Balkans.
Grâce aux marquages par des transpondeurs et compteurs que les éléments des forces spéciales continuent de poser à travers la ville d’Abidjan. Ces bombes provoquent une onde de choc dans un cercle de 2 kilomètres qui fait tomber tout humain dans un étourdissement qui dure au moins cinq minutes. Mais, pour que la victime retrouve toute sa lucidité, il lui faudra au moins trois à quatre jours », révèlent-ils

Au sortir de ce tourbillon chaotique, poursuivent ces français, « avec une attaque rapide prévue, ces forces spéciales envoyées par Sarkozy auront eu le temps de se saisir du Président Laurent Gbagbo pour le conduire hors de la Côte d’Ivoire. Nos sources au sein de ces forces nous rapportent que la destination prévue pour accueillir le chef de l’Etat Laurent Gbagbo est une île entre la Floride aux Etats unis d’Amérique et Bermudes pour accueillir la famille du Président. Pour un exil d’oré…. ». Ce qui pourrait certainement expliquer l’information récurrente de demande d’exile du Président Laurent Gbagbo auprès du Président américain Barack Obama

«Une liste de 18 personnes à exécuter…»
« Dans leur plan diabolique, il y a une liste de 18 personnes à éliminer dont 5 généraux de l’armée ivoirienne. Il n’est point question d’éliminer physiquement le Président Laurent Gbagbo. Mais, le contraindre à l’exil. Il s’agit plutôt, pour les tueurs de Nicolas Sarkozy, d’éliminer en priorité, Charles Blé Goudé. C’est lui que l’Elysée redoute le plus en Côte d’Ivoire. Il est très populaire et charismatique. Il est perçu par Paris comme celui qui est capable de mettre à mal les actions de terrain des forces en présence. Ceci avec des appels aux soulèvements populaires ». Pour ces français, auteurs de cette attaque en vue, il n’est point question d’échec. « Toutes les chancelleries internationales savent ce qui se prépare. Et elles suivent attentivement la préparation de l’opération », confient-ils.

«Mais nous refusons que cela se passe ainsi. Aujourd’hui tous les français qui ont fait des déclarations pour soutenir la légalité constitutionnelle en Côte d’Ivoire en reconnaissant l’élection de Laurent Gbagbo sont menacés. Nous nous sentons frères des Ivoiriens », soulignent nos informateurs avant de noter un autre volet spirituel du complot. « Nous savons que ce qui se passe en Côte d’Ivoire est une histoire de confrérie. La Rose Croix, la Franc maçonnerie, le Feu Ardent, le 5è Œil, Couleur pourpre, dont sont membres la plupart des membres de la hiérarchie militaire. Ce sont elles qui veulent décider de ceux qui doivent diriger ici en faisant croire au peuple qu’il est libre de se choisir un président »

« Paris nous traite de rebelles »
Pour ces confidents français, les USA soutiennent Sarkozy parce qu’il leur a fait croire que Laurent Gbagbo a organisé la confiscation du pouvoir, grâce aux preuves qu’auraient fournies les services secrets français avec le soutien de certains services secrets étrangers en Côte d’Ivoire. « C’est pourquoi les Usa soutiennent Alassane Ouattara. Aujourd’hui les ressortissants des pays occidentaux ont progressivement quitté à plus de 90 % la Côte d’Ivoire sur le nombre qu’ils ont été par le passé. Il ne reste en majorité que près de 16.800 français. Et l’Elysée nous traite de rebelles. A l’heure où nous vous parlons, nous n’avons plus accès aux services de paieries. L’ambassade a bloqué nos comptes.
Les autorités françaises veulent que nous rentrions en France. Or nous refusons de quitter la Côte d’Ivoire. Nous avons reconstruit nos vies passés les évènements de novembre 2004. Sarkozy veut que nous rentrions pour nous reverser l’équivalent de 300.000franc Cfa.
Pourtant, nous gagnons mieux nos vies ici en Côte d’Ivoire parce que nos affaires ont repris depuis belles lurettes. Il faut que la police diplomatique s’active sur la trace des éléments du Centre des Opérations Spéciales. Si elle parvient à mettre la main sur un seul de ses éléments la Côte d’Ivoire évitera les massacres », ont invité ces Français avant de prendre congé de nous. Tout en indiquant être prêts à œuvrer à mettre en état de nuire les forces françaises présentes sur les bords de la lagune Ebrié
Hervé Makré

samedi 1 janvier 2011

Pour financer sa campagne en France - Sarkozy détourne 20 milliards de Fcfa dans une banque africaine



Le 31 décembre 2010 par le Temps - Pour financer sa campagne à la présidentielle en France en 2007, Sarkozy a actionné son ami Bongo pour piller 20 milliards de Fcfa à la Beac.

Sale temps pour le donneur de leçons rattrapé rapidement par son passé très sombre. Le Président français, Nicolas Sarkozy est au centre de l’un des plus grands scandales de la mafia françafricaine. En tout cas, pour financer sa campagne pour la présidentielle en France en 2007, il ne s’est pas posé de question. Il avait quand même avec lui, feu Bongo qui a régné sur le Gabon comme un véritable propriétaire terrien. L’ex-vieux Président gabonais, bien aimé par la France pour le pillage des ressources de son pays, ne se gène pas à son tour. Il y a la Beac (la Banque des Etats de l’Afrique centrale), l’équivalent de la Bceao qui est quasiment sa propriété privée. N’est-ce pas le Gabon qui y nomme le Gouverneur, même si le siège est au Cameroun ! Il intime donc l’ordre au Gouverneur, Philip Andzembé qu’il a fait nommer, de mettre à sa disposition, la bagatelle de 30 millions d’euros. Soit un peu plus de 20 milliards de Fcfa. Une véritable fortune qui pouvait pourtant construire autant d’Universités dans plusieurs Etats de l’Afrique centrale. Après ce braquage bien huilé, tout le pactole est mis à la disposition de papa Bongo qui se sert bien, avant de faire la passe à ses amis parisiens. Une bonne partie du butin atterrit alors dans l’Hexagone. D’abord à l’Elysée, chez le vieux Chirac au crépuscule de sa carrière. Mais celui qui compte pour Bongo, c’est Sarkozy, le candidat le plus sérieux à la succession de Chirac. Il faut vite l’avoir dans sa poche. Pour financer sa campagne, Sarkozy reçoit une grande partie de cet argent pourtant volé dans une banque appartenant à des pauvres pays africains. Entre les discours et les actes, il y a un grand fossé chez Sarko. Du coup, ses rhétoriques sur la bonne gouvernance perdent toutes leurs valeurs. Car profondément entachées d’hypocrisie et de mensonges. On voit pourquoi, à son investiture comme candidat de l’Ump, il y avait la fille de Bongo, mais aussi le ministre gabonais de l’Economie. Outre Sarkozy, la gauche française qui se donne des dehors moralisateurs a empoché une bonne partie de cet argent. Lorsqu’il s’agit de l’Afrique, les clivages idéologiques s’estompent rapidement à Paris. Socialistes, droite et autres entonnent à l’unisson l’hymne du pillage du continent noir. Depuis, cette information livrée par le très sérieux site américain, Wikileaks est reprise par l’ensemble des grandes publications européennes. « L’information a été fournie quatre jours après la mort du Président gabonais, en juin 2009 par un haut fonctionnaire de la Beac à un diplomate de l’ambassade américaine au Cameroun. » Ecrit à cet effet, le confrère français L’Express.fr. On peut deviner aisément pourquoi Gbagbo donne des céphalées à Sarkozy. C’est un empêcheur de voler. Paris sait qu’avec lui, elle ne peut pas piller comme elle le veut, les ressources de la Côte d’Ivoire. Un voleur ne pouvant que s’associer à un autre voleur, le choix est vite fait pour Sarkozy. En Afrique centrale, la Beac semble être une propriété privée du clan Bongo. Après cet autre scandale, le Gouverneur Philip Andzembé a logé plus de 250 milliards de Fcfa dans un placement à haut risque à la banque française, Société générale, présente en Côte d’Ivoire avec la Sgbci. Evidemment, la banque a participé à ce pillage. Un peu plus tard, le clan Bongo remet le couvert. Ne dit-on pas que le criminel revient toujours sur le lieu du crime. Cette fois, c’est un peu plus de 17 milliards qui seront encore volés dans les caisses de la Beac. Et là, le fils Ali Bongo aura sa part du gâteau. Alors qu’il était en ce moment, ministre de la Défense de papa. Ainsi va l’Afrique telle que la veut l’Elysée, loin des discours officiels. Heureusement qu’il y a aujourd’hui, une nouvelle classe de dirigeants pour dire non à ces pratiques de Paris qui font des ravages sur le continent.

Guéhi Brence