samedi 22 janvier 2011

La Cedeao entre l'esclave des champs et l'esclave des plantations: Certains Chefs d'Etat africains se comportent de façon humiliante, 50 ans après les


Le 22 janvier 2011 par IvoireBusiness - Parmi les idées prônées et soutenues par l'activiste noir américain MALCOM X dans les années 60, la philosophie du nègre des champs et du nègre domestique, allusion

pataude aux noirs qui veulent demeurer éternellement esclaves dans leur esprit, demeure toujours d'actualité vu le comportement humiliant et dégradant de certains de nos chefs d'Etat africains, membres de la Cedeao dans l'actuelle impasse politique ivoirienne! Pis, certaines figures emblématiques de l'unité africaine tels Kwamé N'krumah, Lumumba, pourraient sans doute se retourner dans leur sépulture, vu la posture de certains chefs d'Etat dans l'actuelle crise politique ivoirienne!
Le constat amer est que l'Afrique n'a pas pu se départir des complexes néocoloniaux pour s'affirmer en tant qu'Etats souverains au 21ème siècle...
Evoquant les pressions directes de la pseudo communauté internationale sur certains chefs d'Etat de la cedeao, nous nous rendons donc à l'évidence et apprenons à nos dépens que certains parmi eux demeurent toujours des maquereaux soumis au pouvoir néo-colonial de l'occident.
La maxime du nègre des champs et du nègre domestique de Malcom X n'a guère évolué dans un contexte de cinquantenaire africain où l'immense majorité de l'élite africaine connait une mutation politique ostentatoire. Aujourd’hui et plus que jamais, la liberté du continent africain dont l'expérimentation politique s'active en Côte d'ivoire est un challenge majeur à relever historiquement face aux gardes chiournes de l'impérialisme et du néocolonialisme.

Yves T Bouazo

mercredi 19 janvier 2011

A défaut d'avoir le feu de l'ONU, la France et certains pays de la CEDEAO se prépare à la guerre contre la Côte d'Ivoire



En réalité, la CEDEAO et l’Union africaine, manipulées par la France, ont décidé de faire la guerre contre la Côte d’Ivoire. C’est ce qui explique le radicalisme dont le candidat malheureux à la présidentielle, Alassane Ouattara, fait preuve depuis. Assuré qu’il est de l’appui militaire pour déloger le président Gbagbo du palais.

En effet, selon des sources informées, ce sont au total 12 chars, 5 porte-chars, 5 camions de transport de troupes de 45 tonnes chacun, 5 véhicules avant blindé qui sont arrivés mardi à Bouaké. La place forte de la rébellion attend mercredi, le débarquement de 400 soldats burkinabè et 300 soldats sénégalais.

L’offensive militaire de Sarkozy, qui se cache derrière Compaoré, Goodluck Jonathan, Faure Eyadéma et autres marionnettes africaines, est imminente. C’est pourquoi la villégiature de Raila Odinga à Abidjan ne doit pas tromper. Elle vise non seulement à endormir mais à surtout donner un vernis de légalité à l’action criminelle que la France veut entreprendre sur les bords de la lagune Ebrié. Car en définitive, il faut faire admettre à l’opinion que le président Gbagbo est le problème et qu’il faut le dégager pour que les choses se normalisent.

Et comme le dit le numéro un ivoirien, ce serait la première fois en Afrique et dans le monde que des forces armées sont levées pour aller combattre dans un pays, au motif qu’une élection s’est mal déroulée. Et pourtant, ce ne sont pas les occasions qui ont manqué, tant dans certains pays africains des fraudes grossières et ubuesques ont été perpétrées sans que cela n’émeuve personne. On a encore en mémoire, l’image des militaires togolais fuyant avec des urnes volées, lors de la dernière présidentielle qui a vu Faure Eyadéma triompher par la fraude. Mais ce monsieur, toute honte bue, fait partie de la coalition qui dit vouloir restaurer la démocratie en Côte d’Ivoire.

C’est donc à un grand moment de l’histoire que le monde entier va assister. Des tueurs de démocratie tel Compaoré, agrégés dans une coalition de diable, vont attaquer un pays parce qu’un candidat de l’étranger, Alassane Ouattara en l’occurrence, refuse d’admettre sa défaite. Mais comme il est l’ami de l’exploiteur Sarkozy dont il veut assurer les intérêts, il bénéficie de son soutien. Pour soumettre la Côte d’Ivoire. Toutefois, la donne dont ils ne tiennent pas compte, c’est la détermination des forces de défense et sécurité de Côte d’Ivoire et du peuple ivoirien à ne pas s’agenouiller devant l’injustice.

L’histoire fourmillent d’exemples où des peuples déterminés ont fait plier l’échine à des nations qui sur le papier ne pouvaient pas être défaites. La France qui plastronne et roule les mécaniques, la France qui n’a jamais gagné de guerre dans l’histoire, la France qui a pris une déculottée à Dien Bien Phu devrait le savoir. Les Etats-Unis aussi. Le Vietnam n’est pas si loin. Et l’Afghanistan est si proche. En tout état de cause, la Côte d’Ivoire et ses dignes fils piaffent d’impatience. Le chemin de la libération n’est plus loin.

STS
souleymanetsenn@yahoo.fr

lundi 17 janvier 2011

En meeting à Anono - Blé Goudé aux jeunes : " Tenez-vous prêts ! "



C’est un Charles Blé Goudé porté par une égale fougue qui s’exprimait, samedi après-midi, devant les jeunes à la Riviera-Anono. Le discours du leader de jeunesse est demeuré ferme : " L’Onu déçoit en Côte d'Ivoire. Elle pirate les fréquences de radio. Ce n’est pas digne d’une telle institution. Nous amènerons l`Onu à nous considérer. Soyez prêts. Nous n'avons plus d’autre choix que de mener ce combat ".
Charles Blé Goudé a estimé que les adversaires de Laurent Gbagbo avaient " concocté tous les plans possibles". "Ils ont tenté de diviser l’armée mais elle est restée en phase avec le peuple (ivoirien)...Ils ont fermé les portes, les fenêtres et foncent à présent vers nous avec les chars. Nous n`avons pas d`autre choix que de nous défendre", a évoqué le "général de la rue" qui se définit " ministre 100%, leader de jeunesse 100%". Au nombreux public qui attendait du "général" un mot d’ordre, il en a eu pour son déplacement: "Tenez-vous prêts ! Vos voisins gênants partiront bientôt". Charles Blé Goudé faisait ici allusion à Alassane Ouattara, président élu selon la communauté internationale mais retranché au golf hôtel dans le quartier de la Riviera en compagnie de son gouvernement.


Blé Goudé a expliqué à son auditoire que la France, ancien colonisateur et les nations unies entendaient " se débarrasser de Laurent Gbagbo en vue de réorganiser leur système". "On veut que Gbagbo accepte d`être complice d`une destruction de la Côte d`Ivoire. Ça jamais!", a signifié Charles Blé Goudé. Il a assuré avoir été " touché" par l`attitude des jeunes du village Anono, lesquels ont régulièrement arrêté des convois de l’Onuci pour dire leur mécontentement. "C’est une façon pour vous de manifester votre soutien à l`action du président Laurent Gbagbo", a analysé Blé Goudé.

Le meeting était organisé par la jeunesse d’Anono qui avait souhaité se " montrer mobilisée" pour défendre les Institutions ivoiriennes. Outre Charles Blé Goudé, principal orateur, étaient présents d`autres responsables: Stéphane Kipré, président de l’Union des nouvelles générations, Konaté Navigué, secrétaire national à la Jeunesse du Front populaire ivoirien... Etaient également présentes les autorités coutumières d'Anono.

Source: Soir Info

samedi 15 janvier 2011

M. Choi, représentant de l'ONU en Côte d'ivoire a induit en erreur toute la communauté internationale, selon l'Angola



Le président angolais dos Santos plaide pour le maintien de Gbagbo au pouvoir en attendant de nouvelles élections – Le chef de l’Etat angolais, José Eduardo dos Santos, a plaidé pour le maintien au pouvoir du président sortant de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, jusqu’à l’organisation de nouvelles élections, comme le stipule la Loi électorale. José Eduardo dos Santos, qui prononçait un discours lors de la cérémonie de présentation des vœux de Nouvel An par le corps diplomatique, jeudi à Luanda, a déclaré qu’il était 'difficile pour l’Angola d’accepter qu’il y a un président élu en Côte d'Ivoire', affirmant qu’'il y a un président constitutionnel, qui est l’actuel président de la République, qui doit être maintenu jusqu’à l’organisation de nouvelles élections, comme l’établit la Loi électorale de ce pays'.

Il a affirmé que le président de la Commission électorale indépendante (CEI) avait divulgué les résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle de novembre dernier – proclamant la victoire de l’opposant Alassane Ouattara – alors qu’il n’avait pas la compétence de le faire, surtout que le délai à cet effet défini par la loi était dépassé et que le procès-verbal était entre les mains du Conseil constitutionnel – déclarant Laurent Gbagbo vainqueur.

Le président angolais a souligné que le représentant des Nations unies en Côte d'Ivoire, Young Choi, en se précipitant, a certifié et annoncé ces résultats, alors que la résolution pertinente des Nations unies indique que la certification doit se faire sur les résultats électoraux validés par le Conseil constitutionnel, qui ne s’était pas encore prononcé.

'Cette déclaration du représentant des Nations unies a induit en erreur toute la communauté internationale, car le Conseil constitutionnel n’a pas validé les résultats provisoires divulgués par le président de la Commission électorale, parce qu'ayant accepté les réclamations et les plaintes faisant état d’irrégularités et de fraude graves qui remettent en cause ces résultat', a-t-il soutenu.

Selon lui, le Conseil constitutionnel est le seul organe qui a la compétence légale de valider et de publier les résultats finaux des élections et, d'après la loi, cet organe judiciaire devrait recommander l’organisation de nouvelles élections dans un délai de 45 jours, mais il ne l’a pas fait et a divulgué les résultats qui ont donné victoire à l’autre candidat.

Toutefois, le président angolais a déclaré que 'la difficulté la plus grande aujourd’hui est que les 45 jours ne sont plus suffisants pour créer un climat propice et la situation actuelle de crise complique encore plus ce tableau'.

Crise post-électorale : Voici le plan machiavélique de Ouattara



Dans sa volonté d’attaquer la Côte d’Ivoire, Ouattara a l’imagination sordidement fertile.

Révélations.

Ils veulent attaquer la Côte d’Ivoire. Ouattara et ses parrains occidentaux, ont toute une série de plans sur leurs calepins. D’abord la proposition de recomptage des voix les gêne énormément. En pensant éviter ainsi, ce procédé qui pourrait mettre à mal leur démarche, Ouattara et ses hommes ont décidé d’incendier le siège du Conseil constitutionnel, la Cei et la Primature où il y a d’énormes documents compromettants contre eux. Autres faits, des militaires togolais seront positionnés à Bouaké pour appuyer Sheriff Ousmane dans une attaque prévue à Yamoussoukro. Et ils ne sont pas seuls. Car à Abidjan, la Licorne veut entrer en lice. Pour affronter les Fds à Abobo. Là-bas, l’armée ivoirienne entend installer un cordon de sécurité pour éviter que la rébellion y crée un kyste. La Licorne veut donc forcer les barrages des Fds pour y installer les rebelles. En fait, la rébellion fait des pieds et des mains pour son chef qui visiblement, a tout perdu. Depuis plus d’une semaine, Sheriff Ousmane a reçu de l’équipement militaire. Pour recueillir ce matériel, l’ange exterminateur de Bouaké, a installé un couvre-feu de 2 jours dans la commune. Le temps d’empêcher la population de voir ce qui se passe. Car la rébellion malgré ses lourdes pertes, a décidé d’attaquer sur plusieurs fronts. Ce qui de leur avis, leur ouvrira les portes du palais. Ouattara en collaboration avec l’Onuci au Golf Hôtel, nourrit des plans funestes. Dans la chambre froide du Golf, il y a beaucoup de morts causés par les rebelles. L’Onuci veut sortir ces différents corps pour les placer dans un lieu très sensible. Les sites choisis sont la présidence, l’Ecole de police, un camp militaire… L’objectif est de faire croire à l’opinion que la police s’est vengée en tuant des civiles. Autres cas aussi funeste, l’armée française veut créer un incident à l’aéroport.

Plus clairement, en assassinant une personnalité de l’opposition à l’aéroport d’Abidjan. Ce serait le prétexte tout trouvé pour permettre à la Licorne de s’emparer de l’aéroport… L’intérieur du pays, est aussi dans le viseur de Ouattara. Il est prévu un plan d’attaque de la ville. Et pour ça, des armes ont été entassées dans le quartier de Dioulabougou. Tout précisément dans le secteur de Sicobois. Ce qui s’est passé à Lakota est le prolongement de ce qui se prépare à Gagnoa. Seulement, la différence est que Lakota n’a pas été approvisionné en temps réel. Ouattara menace en plus de faire attaquer tout le pays Bété. Malheureusement pour lui, jusque- là, le renfort tarde à arriver. Mais ce détail important pourrait être réglé dans ces jours avec les renforts qui vont arriver de Korhogo, Katiola, Tengrela, Niellé, Boundiali... Autre point important, c’est juste derrière l’école de police et de gendarmerie. Il est clairement établi que les menuisiers installés derrière ces écoles du côté des II-Plateaux sont des agents de la rébellion. Ils sont en parfaite collaboration avec l’Onuci. Ce sont d’ailleurs eux qui informent l’Onuci sur les mouvements des élèves gendarmes et policiers. Les agents de l’Onuci se font passer pour des clients. Venant acheter des meubles. Alors qu’ils sont là en réalité pour filmer ces deux écoles. Les autorités sont donc averties.

Kiprindé Sonia

Agression électorale contre la Côte d’Ivoire / Un agent secret français révèle : Sarkozy, valet des chocolatiers américains



Bon nombre d’Ivoiriens, qui admettent que la crise ivoirienne est fomentée par la France, continuent de s’interroger sur l’intérêt « subit » éprouvé par les Etats-Unis d’Amérique de s’associer à la France pour accomplir le coup d’Etat en Côte d’Ivoire. Un ancien agent de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) affirme que les Ivoiriens se trompent. L’homme au fait des micmacs des services secrets américains ne supporte plus de voir son pays, la France, et ses dirigeants jouer aux « boys » des Américains en Côte d’Ivoire. Par des canaux complexes, il nous a permis de prendre son témoignage.
«Plus que les Français, les Américains, à travers la CIA, ont décidé de s’emparer de la Côte d’Ivoire à partir d’un plan machiavélique conçu avant les années 1988. C’est, de nos jours, ce plan qui a été réactivé. La construction de la grande ambassade des Etats- Unis en Côte d’Ivoire fait partie de ce plan tout comme l’installation d’un ivoiro-burkinabé, en la personne d’Alassane Ouattara, à la tête du pays. L’objectif est la naturalisation des quatre millions de Burkinabé vivant en Côte d’Ivoire afin de garantir la production du cacao et du café dans ce pays. C’est une affaire de survie pour les puissants chocolatiers américains. L’ambassade a été construite pour coordonner ces opérations en Côte d’Ivoire et pour d’autres objectifs en Afrique. Pour tout cela, il faut une mainmise sur le pouvoir ivoirien pour le compte du lobi des chocolatiers Américains.
Donc, les Américains veulent garantir la production du cacao. Le seul moyen, c’est de pouvoir compter sur la communauté burkinabé en Côte d’ivoire dont dépend, selon eux, une grande partie de la production du pays. Les Américains entendent fidéliser cette communauté par la naturalisation des quatre millions de burkinabé dont la plupart travaillent dans les plantations, croient les Américains, «dans une situation de précarité qui n’est pas à leur convenance». Il faut donc réussir à faire prendre le pouvoir par Alassane Ouattara. Et, depuis octobre 2000, la CIA utilise une arme fatale : la fragilisation du régime Gbagbo pour arriver à le faire vomir par tout le peuple ivoirien afin de l’écarter facilement du pouvoir. Souvenez vous, plusieurs opérations ont été menées par la CIA en Côte d’Ivoire ou exploitées à cet effet, mais avec des succès mitigés : le charnier de Yopougon, l’assassinat de Jean Hélène, l’enlèvement de Guy André Kieffer, le déversement de déchets toxiques à Abidjan, l’empêchement du Président du FPI de se rendre aux USA ; la CIA a aussi fabriqué des mensonges graves tels que : «la Côte d’Ivoire exploite les enfants dans les plantations de cacao». Elle a manipulé l’information avec son sous-agent, l’Alassaniste Hamed Bakayoyoko, à Abidjan : «Les refondateurs offrent des voitures Rav 4 aux jeunes filles ; Madame Gbagbo engage des frais de séjour inconsidérés aux USA», etc.
Toutes ces actions qui font partie d’un vaste complot ont un seul but, discréditer le régime de Laurent Gbagbo et favoriser l’élection d’Alassane Ouattara. Ces actions néfastes contre Gbagbo ont pris des allures de crimes commis par la CIA, mais dont personne ne veut en parler : c’est le cas de la mort jusque-là non élucidée, dans une clinique française, de Madame Sarata Ottro Zirignon, ancien directeur adjoint de cabinet du président Gbagbo, qui gênait les chocolatiers américains par sa diplomatie agressive à travers des réseaux qu’elle maitrisait parfaitement aux Etats-Unis. Ces actions néfastes sont passées inaperçues aux yeux des Ivoiriens pour la simple raison que les Américains ont toujours agi en se cachant derrière les Français, eux-mêmes manipulés à souhait et croyant régler leur propre problème avec ce Laurent Gbagbo qui ne veut pas se faire domestiquer.
Nicolas Sarkozy,
un président manipulé
Oui, je vous le dis : Nicolas Sarkozy, agent français de la CIA, participe volontairement de cette manipulation des Américains. Ce sont ces derniers qui l’ont fait président de la France. Souvenez-vous de l’affaire Clearstream montée par les Américains pour lui permettre de devancer son adversaire du même camp : Dominique De Villepin. Devenu président, Sarkozy applique à la lettre les consignes de la CIA, y compris laver un vieil affront que le Général De Gaulle leur a infligé : Sarkozy a fait adhérer à nouveau la France à l’OTAN. Pour la Côte d’Ivoire, «le coup de pousse» à Alassane Ouattara est un plan conçu par la CIA américaine et inspiré par le lobby des chocolatiers américains avec son réseau mondial. La raison : les Ivoiriens se détournent du cacao pour l’hévéa. Il leur faut une population acquise pour produire essentiellement le cacao. Pour mieux vous le faire comprendre, revisitons l’histoire et ses faits.
Nous sommes en 1988. Face à la baisse des prix sur le marché mondial, le Président Houphouët-Boigny refuse de vendre le cacao. Il fait brûler la production pour montrer son ras-le-bol. Le stock de sécurité américain prend un coup. Le lobby des chocolatiers américains prend cela comme une trahison de la Côte d’Ivoire et un grand risque à ne plus revivre. "Après avoir aidé ce pays à devenir premier producteur de cacao, voilà qu’il nous paie en monnaie de singe !". Mais ces puissants chocolatiers américains ont éprouvé de la pudeur à attaquer Houphouët-Boigny qui, en son temps, avait proposé la double nationalité sur recommandation des chocolatiers américains. Cependant, les Américains ont conçu un plan pour précipiter sa mort comme ils l’ont fait plus tard avec Eyadéma, Bongo, etc.
En 1989, la CIA organise l’asphyxie de la Côte d’Ivoire à travers le FMI et présente Alassane Ouattara comme le sauveur. Houphouët se voit obligé de l’accepter. Ouattara est bombardé Premier ministre d’Houphouët. Ce poste n’avait jamais existé en Côte d’Ivoire. La présidence n’est plus loin pour l’Ivoiro-burkinabé. Dans la foulée, la CIA organise le mariage de ses deux agents désormais réunis en Côte d’Ivoire : Monsieur Ouattara épouse Dominique Nouvian à Neuilly chez le maire Nicolas Sarkozy, un autre agent de la CIA en France. Houphouët-Boigny «peut» désormais mourir. Les Américains se débarrassent de lui en 1993. En ce moment-là, ils pensent avoir réussi leur coup quand surgit Henri Konan Bédié, avec l’appui des Français, grâce à l’article 11 de la Constitution. Sur ce point, Houphouët les a doublés, Ouattara et ses maîtres chocolatiers, au chapitre de la succession. Ouattara s’agite pour rien. Il n’aura pas le pouvoir. Pendant la petite guerre de succession ouverte par Ouattara à la mort d’Houphouët, Gbagbo déclare qu’il n’aime pas la transmission monarchique du pouvoir, mais il démontre qu’il est légaliste et opte pour l’installation de Bédié au pouvoir.
Bédié vaincu, place à l’opération «Tout sauf Gbagbo»
Les Américains échouent, mais ne renoncent pas. Ils reprennent leur agent au FMI pour avoir le temps d’organiser son retour. Bédié est poussé à la faute dans la gestion des affaires publiques avec les innombrables détournements et affaires sales notamment les DENOS (Dépenses engagées non ordonnancées). Il prononce un mot dont les Américains ont horreur, l’Ivoirité. Parce qu’il faut savoir que, pour les Américains, la garantie de la production du cacao va avec la naturalisation massive des Burkinabé. Une main-d’œuvre moins chère et formée pour la production du cacao. Parler d’ivoirité, c’est empêcher cette main-d’œuvre bon marché de se déverser en toute sécurité en Côte d’Ivoire. L’occasion était bonne pour faire un coup d’état. Car, il faut savoir que nos autorités (françaises) n’ont jamais envisagé un coup d’Etat contre Bédié qui est considéré comme leur homme, en tant que digne successeur d’Houphouët-Boigny. Là encore, le plan des Américains d’installer leur homme échoue avec le général Robert Guéi qui organise une élection qui donne le pouvoir à Laurent Gbagbo, un socialiste de surcroît. Cela met les chocolatiers américains en colère. C’est pourquoi, une fois encore, sans même attendre de voir agir le nouveau président pour le juger sur pièces, la CIA met en marche, par une succession de coups d’Etat qui échouent les uns à la suite des autres, durant toute l’année 2001, un autre plan. De guerre lasse, elle monte une rébellion financée par le lobby américain et d’autres entreprises financières à raison de plus de 25 millions par mois pendant plus de deux années. La mission des militaires français ayant montré ses limites en Côte d’Ivoire, les Américains réussissent à «suggérer» l’envoi des Casques bleus de l’ONU. Le décor est planté pour le départ de Laurent Gbagbo…
Gbagbo comme
Houphouët en 1993 !
La résolution de la crise ivoirienne passe par des accords qui stipulent la nécessité d’organiser des élections «ouvertes à tous». Alassane Ouattara est autorisé par exception à poser sa candidature. Laurent Gbagbo croit pouvoir obtenir, en retour, le désarmement prescrit dans tous les accords. Votre président s’est leurré. Au contraire, c’est lui qui a été plutôt acculé à faire les élections. Tout le monde s’est gardé de désarmer les rebelles. Le désarmement a été malicieusement élevé au rang de tabou. Laurent Gbagbo a été ainsi piégé, soucieux de ne plus s’entendre dire qu’il refuse d’organiser des élections parce qu’il est sûr de les perdre. Enfin il a donné l’impression qu’il s’est laissé piéger !
Oui, Laurent Gbagbo a été piégé mais il n’était pas fini. Il a même quelque chose d’Houphouët-Boigny qu’il a pourtant combattu tout le temps. Très futé et sachant la supercherie, le président ivoirien a piégé à son tour, et là pour de vrai, les chocolatiers américains et leur poulain, Alassane Ouattara. Il l’a fait avec l’arme fatale que la Constitution ivoirienne lui offre, à savoir le Conseil constitutionnel. Suite aux tricheries inélégantes au nord, dans son fief, Alassane Ouattara a été sanctionné en dernier ressor et sans appel par l’institution judiciaire suprême. Les chocolatiers américains n’avaient pas bien prévu ce scénario. Ils se débattent à présent et veulent absolument réussir leur coup à travers deux de leurs agents en Afrique : Blaise Compaoré qui a été utilisé pour supprimer Thomas Sankara, et Abdoulaye Wade qu’ils ont aidé à gagner au Sénégal. Cela explique les agitations de ces deux présidents au sein de la CEDEAO.
Ce que je souhaite que le peuple ivoirien retienne est simple : c’est son unité et sa détermination qui feront sa force. Il faut dénoncer haut et fort les actes criminels des Américains sur le sol Ivoirien. Les Américains sont prêts à tout pour assurer leur approvisionnement en cacao. Ils voient la Côte d’Ivoire comme un champ de cacao entretenu par des esclaves. Ils se moquent de la volonté du peuple de Côte d’Ivoire. L’achat d’une usine de chocolat aux Etat-Unis était un crime de lèse-majesté pour le régime Gbagbo. Ce sont eux qui ont suscité tous les scandales fondés ou non contre les gestionnaires de la filière café-cacao. Il fallait les punir pour leur audace de vouloir organiser la filière qui pourrait échapper à ces chocolatiers étatsuniens. Entre autres scandales, le journaliste franco-canadien Guy André Kieffer s’apprêtait à révéler le complot des chocolatiers, voilà pourquoi la CIA l’a fait disparaître. Pour des raisons diverses, certains hommes d’affaires français et des agents de la DGSE à leur solde veulent la tête de Gbagbo. Mais il faut savoir, avant tout, que la Côte d’Ivoire doit ses malheurs à la CIA américaine et au lobby des chocolatiers américains. Nicolas Sarkozy n’est qu’un valet de service dans cette affaire. Il est temps de le savoir».

Propos recueillis par César Etou

jeudi 13 janvier 2011

Le ministre Ouattara Gnonzié en visite à l’ISTC ‘’Une guerre médiatique est livrée à la Côte d’Ivoire’’



Le ministre de la communication du gouvernement Aké N’gbo était en visite, le mercredi 12 janvier 2011, à l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC) à Cocody. Ouattara Gnonzié a saisi l’occasion pour se prononcer sur le volet médiatique de la crise post-électorale. «ON VEUT EMPÊCHER les Ivoiriens de regarder leur télévision. On veut les empêcher d’écouter leur radio. (…) C’est une guerre médiatique qu’on livre à la Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré. Pour faire face à cette guerre médiatique, dira Ouattara Gnonzié, il faut bien s’armer. Raison pour laquelle, il a invité les jeunes Ivoiriens qui veulent embrasser le métier de la communication à se donner tous les moyens pour être à la hauteur de ce métier. « Ils doivent passer nécessairement par une grande école où ils peuvent maîtriser l’art de la communication, et où ils peuvent avoir une expertise très pointue », a-t-il exigé. Le ministre de la Communication a également indiqué que sa visite à l’ISCTC répond au souci de motiver une meilleure formation des journalistes qui sortent de ladite école en vue de leur permettre de mieux contribuer au développement de la cohésion sociale. Et non d’être présentés, comme lors du déclenchement de la crise militaro-politique en 2002, en tant de véritables instigateurs de la fracture sociale, a-t-il souligné. Cette visite a été aussi l’occasion pour le directeur de l’ISTC, M. Silué Jacques, de mettre à nu les difficultés (insuffisance d’enseignants fonctionnaires, nombre important de vacataires, problèmes didactiques, difficultés de trésorerie, etc.) auxquelles son école est confrontée. Préoccupations dont le ministre Ouattara Gnonzié a dit prendre bonne note. Il a rassuré que des moyens seront mis en oeuvre pour les résoudre. Une visite guidée des locaux de cet établissement a sanctionné cette rencontre

R.Dibi